18 transferts d’élèves prévus à l’école La Dauversière
Catherine Paquette - TC Media
Dix-huit enfants de l’école La Dauversière, à Saint-Léonard, ont été avertis au courant de l’été qu’ils devraient changer d’établissement scolaire, faute de place dans leur école de quartier. L’école La Dauversière est celle où l’on compte le plus de transferts obligatoires dans la commission scolaire.
De toutes les écoles de la Commission scolaire de la Pointe-de-l’Île (CSPI), La Dauversière compte près de 17% des 119 transferts annoncés pour la rentrée 2015.
Il est impossible pour le moment de confirmer si ces élèves ont bien changé d’école, puisque la commission scolaire comptabilisera les présences le 30 septembre.
Selon des données transmises à TC Media par la CSPI, on prévoyait au mois de mai dernier devoir effectuer 51 transferts dans le territoire Anjou/Saint-Léonard seulement, dont 20 à La Dauversière et 11 à l’école Lambert-Closse.
Les enfants obligés de quitter l’école La Dauversière étaient au nombre de neuf en 2e année, trois en 4e, huit en 5e année.
«Comme il y a eu deux désistements, il y aura 18 transferts au lieu de 20», fait savoir la directrice des communications à la CSPI Christiane St-Onge, qui tient à préciser que les données sont en constante évolution.
La plupart des jeunes de l’école La Dauversière ont été admis à l’école Wilfrid-Bastien, où l’espace est suffisant pour les accueillir, selon Mme St-Onge.
Devant ce nombre élevé de transferts à l’école La Dauversière, TC Media a tenté de rejoindre les comités de parents concernés. Le comité de parents central de la CSPI a redirigé la demande vers Mme St-Onge. La seule personne du comité de parents de l’école La Dauversière jointe par TC Media n’était pas au courant de la situation pour l’instant.
Au cas par cas
Les écoles se voient forcées d’effectuer les transferts lorsque le nombre de places selon les critères particuliers de la CSPI est insuffisant pour accueillir les élèves qui résident plus loin de leur école de quartier.
Mme St-Onge affirme que la CSPI n’a pas de données précises concernant le taux d’occupation de ses écoles.
La principale intéressée précise que la décision de transférer des élèves est prise par les directions de chaque établissement, qui tiennent compte de différents facteurs.
«La capacité d’une école a plusieurs variables. On ne tient pas seulement compte du nombre d’élèves par places assises, mais également de l’espace, des conventions collectives, etc.», soutient Mme St-Onge.
À la Commission scolaire de Montréal, les données concernant le taux d’occupation permettent de déterminer le nombre de transferts à effectuer.
Les données peuvent varier entre le mois de mai et les premiers mois de l’année scolaire, souligne Mme St-Onge. Pendant l’année scolaire 2013-2014, il y a eu un total de 51 transferts au total dans les écoles de la CSPI, alors qu’on en avait annoncé 93 au mois de mai précédent.
Ailleurs sur le territoire
À Saint-Léonard, en plus des écoles La Dauversière et Lambert-Closse, les écoles Pie XII et Alphonse-Pesant comptent respectivement 5 et 3 transferts obligatoires, toujours selon les données «en constante évolution» de la CSPI.
Dans les autres écoles touchées, le nombre de transferts ne dépasse pas 3 élèves.
La CSPI a prévu au mois de mai 119 transferts, alors que la CSDM, qui compte plus de deux fois plus d’élèves d’âge primaire et secondaire, prévoyait 143 transferts.
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