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Une décision raisonnable, selon la Chambre de commerce de l’Est de Montréal

Canadian Coins Photo: Getty Images/iStockphoto

Le salaire minimum augmentera de 0,50$ et passera le à 11,25$ de l’heure, le 1er mai. Il s’agit de la plus importante hausse depuis 2010.

La ministre du Travail, Dominique Vien, en a fait l’annonce le 19 janvier, à l’Assemblée nationale.
Bien que le montant du salaire minimum demeurera une décision annuelle, il devrait atteindre selon les prévisions du gouvernement 12,45$ de l’heure en 2020. Le gouvernement vise ainsi l’atteinte, en 2020, d’un ratio de 0,50 du salaire horaire moyen.

Les employés à pourboire bénéficieront de leur côté, le 1er mai, d’une hausse de 0,25$ de l’heure. Leur taux horaire atteindra ainsi 9,45$. En 2020, il devrait s’élever à 9,95$.

Raisonnable
La Chambre de commerce de l’Est de Montréal (CCEM) estime que cette annonce du gouvernement est «raisonnée et raisonnable».

«Le gouvernement a tenu compte des impacts importants qu’une telle hausse peut avoir sur l’économie et sur les entreprises québécoises», affirme Christine Fréchette, présidente-directrice générale de la CCEM.

«Une augmentation graduelle permettra aux entreprises de s’adapter plus facilement. Si au contraire, l’augmentation avait été faite d’un seul coup, cela aurait pu faire mal à l’économie des petites entreprises de chez nous», continue-t-elle.

De son côté, le Conseil du patronat du Québec (CPQ) se réjouit pour les personnes à faible revenu dans le besoin à qui profitera l’augmentation du salaire minimum, mais s’inquiète pour les impacts sur certains secteurs où les entreprises ont de faibles marges.

«Les employeurs sont conscients que l’augmentation du salaire minimum pourra aider certains travailleurs ayant de très faibles revenus et qui peinent à joindre les deux bouts. Il faut toutefois rappeler que l’augmentation s’avérera plus élevée que la marge de manœuvre que certaines entreprises peuvent se permettre. Sans mesures d’atténuation fiscale ou financière concrète, on occasionnera à ces dernières de sérieux défis de viabilité», mentionne Yves-Thomas Dorval, président-directeur général du CPQ.

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