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Francouvertes: Eugène et le cheval sur la scène du Lion d’Or

Photo: Collaboration spéciale

Après cinq ans de collaboration et deux albums à son actif, le groupe Eugène et le cheval souhaite faire connaître «au maximum» sa musique, lors de sa participation aux 19es Francouvertes, le 16 mars.

Le quatuor a déjà foulé la scène du Lion d’Or, dans le cadre de ce concours. Il avait tenté sa chance, il y a quatre ans, et avait terminé sa course au premier tour.

«Nous nous étions mis beaucoup trop de pression. Nous venions de créer le groupe et nous n’avions pas beaucoup pratiqué ensemble. C’était très stressant», avoue Pierre-Paul Giroux, chanteur du groupe.

Cette fois-ci, le quatuor a décidé de prendre les choses plus à la légère. «Nous n’avons pas d’attente concernant nos résultats. Nous y allons pour avoir du plaisir et faire connaître notre nouveau matériel. Nous serions contents de remporter le concours, mais nous voulons, avant tout, faire un bon spectacle», affirme M. Giroux, résident de Villeray.

Le groupe a d’ailleurs prévu quelques surprises afin que «le public s’amuse et se souvienne de nous», indique-t-il.

La musique
Les artistes sont des passionnés de musique et ils ne peuvent s’en passer. «Nous ne nous tannons jamais d’en jouer. Même si nous nous voyons souvent et que nous pratiquons régulièrement, nous sommes toujours contents d’être là. C’est un grand plaisir et faire des spectacles est le summum. C’est très important pour nous», souligne M. Giroux.

C’est pourquoi les quatre artistes savent jouer plusieurs instruments. Loin de monopoliser des morceaux, chacun peut interpréter la partition de l’autre.

«Sur le deuxième album, j’ai enregistré plusieurs morceaux au piano, mais ce n’est pas moi qui les joue en spectacle. Sur scène, nous jouons l’instrument que nous voulons. Si notre guitariste veut faire la basse, et bien c’est moi qui prendrai sa place. Nous sommes un groupe polyvalent et démocratique», explique-t-il.

Malgré leur passion et leur débrouillardise, les musiciens ne font pas carrière dans ce milieu. «Nous sommes très loin de pouvoir vivre de notre musique. C’est comme un passe-temps pour nous. Pour certains, c’est le hockey, pour nous, c’est la musique. Nous serions très heureux de pouvoir en vivre, mais ce n’est pas le cas», soupire M. Giroux.

Pourquoi Eugène et le cheval?
À la formation du groupe, celui-ci était formé de deux personnes, soit Pierre-Paul Giroux et Philippe St-Denis. Chacun avait leur idée pour le nom de leur formation.

«Moi, je voulais l’appeler Eugène, en l’honneur d’Eugène Ionesco. Philippe avait le rêve de le nommer cheval. On a décidé de faire la jonction des deux et de l’appeler Eugène et le cheval», explique Pierre-Paul Giroux.

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