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Présidence Trump: une première fin de semaine entre annonces et polémiques

President Donald Trump speaks during a reception for inaugural law enforcement officers and first responders in the Blue Room of the White House, Sunday, Jan. 22, 2017 in Washington. (AP Photo/Alex Brandon) Photo: Alex Brandon/Associated Press

Au cours d’une première fin de semaine à la tête des États-Unis teintée de polémiques, Donald Trump a annoncé dimanche qu’il était prêt à renégocier l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) avec le Canada et le Mexique.

En marge de la prestation de serment de nouveaux membres de son équipe, M. Trump a indiqué qu’il avait organisé des rencontres avec le premier ministre canadien, Justin Trudeau, et le président mexicain, Enrique Peña Nieto.

Donald Trump a souvent qualifié l’ALENA, qui permet une zone de libre-échange entre les États-Unis, le Canada et le Mexique, de «désastre» et promis de se débarrasser de cet accord commercial, ou du moins d’en renégocier les termes. Après l’élection présidentielle américaine, le gouvernement libéral à Ottawa a ouvert la porte à une «amélioration» de l’ALENA.

Par ailleurs, après une première journée à la présidence quelque peu agitée samedi, Donald Trump a envoyé dimanche un message plus unificateur et a cherché à rassurer les Américains en se montrant prêt à gouverner une nation divisée.

Un message qui est survenu au lendemain de nombreuses manifestations de femmes contre sa présidence, qui ont réuni plusieurs millions de personnes un peu partout aux États-Unis et dans le monde. «Les manifestations pacifiques sont une marque de notre démocratie. Même si je ne suis pas toujours d’accord, je reconnais le droit des gens à exprimer leur opinion», a tweeté M. Trump.

Toutefois, le 45e président des États-Unis avait tweeté deux heures plus tôt: «J’ai regardé les manifestations [samedi], mais j’avais l’impression que nous venions d’avoir une élection! Pourquoi ces gens ne sont-ils pas allés voter?»

Plus tôt au cours du week-end, M. Trump et son porte-parole à la Maison-Blanche, Sean Spicer, avaient critiqué la couverture de l’investiture par les médias. Ceux-ci ont, photos à l’appui, indiqué que la foule présente vendredi était plus petite que celle venue à la première investiture de Barack Obama, en 2009.

Dimanche, la conseillère de M. Trump, Kellyanne Conway, a enfoncé le clou lors d’une entrevue télévisée accordée à Meet The Press, sur NBC, déclarant que «l’administration avait des faits alternatifs».  «Il n’y a pas vraiment de manière de quantifier la foule. Nous savons tous ça. Vous pouvez rire de moi autant que vous voulez. Je pense que cela illustre la façon dont nous sommes traités par les médias», a-t-elle dit.

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