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Brexit: Des ajustements à prévoir

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Photo: Matt Dunham | The Associated Press

Dans la foulée du déclenchement de la procédure de divorce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne, Métro s’est entretenu avec Nicholas Cull, professeur à l’École de communication d’Annenberg à l’université de Californie du Sud.

Le Brexit peut-il affecter les communautés?
Le Brexit va être un désastre pour toute la société britannique. Cela va être plus difficile pour le pays de fonctionner économiquement, sans parler des problèmes d’inégalité et des préoccupations au sujet de l’immigration, qui ont mené au Brexit.

Au quotidien, quels sont les changements à craindre lors des négociations avec l’UE?
La première phase de changements, auxquels nous assistons déjà, est la dépréciation de la livre. Les marchés financiers sont très pessimistes, et ce n’est pas de bon augure pour les investissements intérieurs.

Qu’arrivera-t-il après la mise en œuvre du Brexit?
Je pense qu’il va y avoir une longue période d’ajustement et une perte de revenus.

Devons-nous nous attendre à des surprises?
Bien sûr. C’est en train de faire des ravages dans les relations entre l’Angleterre et l’Écosse ainsi qu’avec l’Irlande du Nord. Et nombreux sont les Écossais et les Irlandais qui estiment que l’adhésion à l’UE est essentielle pour leur avenir.

Qu’attendre d’autre des négociations et de la mise en place du Brexit?
Je pense que les négociations vont entraîner des incertitudes et faire ressortir les traits les plus laids des Britanniques – leur régionalisme, leur arrogance et cette façon qu’ils ont de vouloir le beurre et l’argent du beurre. C’est incroyable qu’avec une si faible majorité au référendum, la position du camp du oui soit perçue comme un décret divin, plutôt que comme le point de départ d’une réflexion de nature politique.

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