L’OTAN ne veut pas d’une «autre guerre froide»
BUCAREST, Roumanie — L’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) ne veut pas d’une «autre guerre froide» avec la Russie, malgré les inquiétudes soulevées par une présence militaire renforcée à sa frontière, a déclaré lundi le dirigeant de l’alliance militaire.
Le secrétaire général Jens Stoltenberg a tenu ces propos à l’issue d’une assemblée parlementaire de quatre jours de l’OTAN dans la capitale roumaine, Bucarest.
Il a admis se préoccuper du «manque de transparence» de Moscou en ce qui a trait à ses exercices militaires, citant en exemple une opération menée en septembre qui a impliqué des milliers de soldats, des chars blindés et des aéronefs à la frontière est de l’OTAN.
M. Stoltenberg a cependant tenu à souligner que la Russie est leur «voisine» et qu’il ne faut pas chercher à l’isoler.
En réponse à ses «gestes agressifs en Ukraine», le regroupement de 29 pays a toutefois renforcé sa propre présence militaire dans la mer Noire, de même que dans l’est et le sud-est du vieux continent.
Il s’agit du «plus important renforcement de notre défense collective depuis la fin de la guerre froide», avec quatre groupements tactiques en Estonie, Lettonie, Lituanie et Pologne, a signalé le secrétaire général.