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Accord de Paris: les États-Unis isolés

FILE - In this Sept.5 2017 file photo, French President Emmanuel Macron, right, and Environment Minister Nicolas Hulot meet with NGOs to discuss climate and environment at the Elysee Palace in Paris. Macron is planning a climate summit next month to push his "Make our Planet Great Again" agenda, and to unveil the winners of his fellowship competition for U.S. climate scientists frustrated by the Trump administration's attitude toward global warming. (Philippe Wojazer , Pool via AP, File) Photo: AP
Rédaction - The Associated Press

BONN, Allemagne — La Syrie prévoit adhérer à l’accord de Paris sur le climat, selon un représentant du pays ravagé par guerre, une décision qui isole les États-Unis, seul pays membre des Nations unies à ne plus appuyer l’entente.

Alors que les États-Unis ont ratifié l’an dernier l’accord sur le climat conclu en 2015, le président Donald Trump a annoncé en juin qu’il avait l’intention de s’en retirer, sauf si son pays peut renégocier une entente plus avantageuse.

La Syrie était le seul pays membre de l’ONU à ne pas s’être joint à l’accord après que le Nicaragua l’eut signé le mois dernier. Ce ne sont pas tous les pays signataires qui l’ont ratifié, cependant.

Si l’administration Trump met sa menace à exécution, le retrait des États-Unis entrerait en vigueur en novembre 2020.

Dans un discours à Bonn, en Allemagne, devant des délégués réunis pour une rencontre sur le climat, Wadah Katmawi, ministre adjoint de l’Administration locale et de l’Environnement en Syrie, a annoncé que son pays adhérerait à l’accord «aussitôt que possible».

M. Katmawi a ajouté que la Syrie réclamerait de l’aide étrangère pour l’aider à atteindre les objectifs de l’accord, qui visent à limiter le réchauffement climatique en deçà de deux degrés Celcius.

«Les pays qui entrent dans la phase du rétablissement d’après-guerre — comme mon pays qui a vécu une guerre qui l’a opprimé — devraient être prioritaires dans la reconstruction et dans la réorganisation de l’environnement et du climat», a-t-il déclaré.

Le gouvernement du président Bachar el-Assad a été beaucoup critiqué par la communauté internationale pour les possibles crimes de guerre que son administration aurait perpétrés depuis le début du conflit en 2011.

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