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La coalition FDP-CSU-Verts échoue à s’entendre

German Chancellor and chairwomen of the German Christian Democratic Union (CDU), Angela Merkel, front right, addresses the media during a news conference about the results of their exploratory talks on a coalition of the German Liberals, the Green Party, the Christian Democrats and the Christian Social Union, in Berlin, Germany, Monday, Nov. 20, 2017. (AP Photo/Michael Sohn) Photo: AP

BERLIN — Les libéraux-démocrates allemands se sont retirés dimanche des négociations visant à former une coalition gouvernementale avec les conservateurs de la chancelière Angela Markel et les Verts, soulevant du même coup la possibilité de nouvelles élections législatives dans ce pays.

Mme Merkel a déclaré que les partis étaient venus bien près de conclure une entente, mais les libéraux du FDP ont décidé de mettre un terme aux négociations peu avant minuit. La chancelière dit respecter cette décision tout en la qualifiant de «regrettable».

Elle a annoncé qu’elle consultera le président de la République fédérale pour l’informer des négociations et de discuter des avenues possibles.

Si elle ne parvient pas à convaincre les libéraux-démocrates de revenir à la table des négociations, elle devra vraisemblablement former une coalition avec les sociaux-démocrates, même si la formation de centre-gauche a d’ores et déjà rejeté l’idée. Elle pourrait aussi former un gouvernement minoritaire, mais cela serait surprenant. De nouvelles élections sont donc possibles.

Les points d’achoppement entre les membres de la coalition demeurent l’immigration et les changements climatiques.

Les Verts veulent l’interdiction du charbon et des moteurs à combustion d’ici 2030, mais ils ont indiqué leur ouverture à un compromis.

Les conservateurs de Mme Merkel refusent de donner une échéance à ce projet tandis que les libéraux-démocrates craignent les conséquences d’une telle décision sur l’emploi et la compétitivité de l’économique allemande.

Le chef du FDP, Christian Lindner, a déclaré que son parti avait choisi de se retirer de la coalition pour ne pas compromettre plus ses principes. Le FDP n’était pas prêt à appuyer et défendre des politiques dont il n’est pas convaincu de la pertinence.

«Il est préférable de ne pas gouverner que de mal gouverner», a dit M. Lindner.

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