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Carles Puigdemont sera remis en liberté

FILE - In this Jan. 12, 2018 file photo ousted Catalan leader Carles Puigdemont, center, stands with elected Catalan lawmakers of his Together for Catalonia party at a park in Brussels. A German court ruled Thursday, April 5, 2018 that Carles Puigdemont can be released on bail pending a decision on his extradition to Spain, ruling that the most serious charge against him isn’t punishable under German law. (AP Photo/ Photo: AP

MADRID — Le leader séparatiste catalan Carles Puigdemont pourra être remis en liberté en attendant son éventuelle extradition vers l’Espagne, a déterminé un tribunal allemand, jeudi.

Le tribunal de la ville de Schleswig a précisé que l’homme de 55 ans devrait verser une caution de 75 000 euros avant de sortir de prison.

On ignorait dans l’immédiat à quel moment M. Puigdemont serait libéré, mais il semblait peu probable que cela survienne avant vendredi matin.

«Nous nous verrons demain. Merci à tout le monde!», indique un message sur son compte Twitter.

La police allemande avait arrêté M. Puigdemont en vertu d’un mandat espagnol le 25 mars, au moment où il essayait de retourner en Belgique, où il réside actuellement.

Le tribunal a déterminé jeudi que M. Puigdemont ne pourrait être extradé vers l’Espagne en vertu du chef principal de rébellion, qui impliquerait dans la loi allemande un recours à la violence.

Le tribunal a déterminé que les accusations contre M. Puigdemont ne cadraient pas dans les précédents établis par des jugements antérieurs en Allemagne, qui invoquaient l’usage ou la menace d’une force suffisante pour forcer la main des autorités.

«Ce n’est pas le cas ici», a dit le tribunal par communiqué.

L’Espagne l’accuse aussi d’utilisation inappropriée des fonds publics, et le tribunal allemand examinera maintenant s’il peut être extradé pour cette raison.

Un responsable du tribunal a affirmé que la libération de M. Puigdemont était conditionnelle au fait qu’il reste en Allemagne durant la poursuite des procédures d’extradition et qu’il se rapporte à la police une fois par semaine.

En réponse à la décision de la cour, un responsable espagnol a affirmé que le gouvernement à Madrid respectait les décisions des tribunaux «en tout temps, lorsqu’elles sont à sa satisfaction et lorsqu’elles ne le sont pas».

Le responsable, qui s’est exprimé sous le couvert de l’anonymat, a indiqué que «la justice espagnole adopterait les mesures appropriées face à ces nouvelles circonstances».

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