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Début de la campagne de vaccination au Congo

Dr. Guyauma Ngoyi Mwamba, centre, representative of the Democratic Republic of Congo on Expanded Program on Immunization, is administered with a vaccine during a vaccination campaign in Mbandaka, Congo Monday, May 21, 2018. Congo's health minister says a nurse has died from Ebola in Bikoro, the rural northwestern town where the outbreak began, as the country begins a vaccination campaign. (AP Photo/John Bompengo) Photo: AP

KINSHASA, Congo — Une nouvelle campagne de vaccination contre le virus Ebola doit commencer lundi dans deux régions rurales du Congo, Bikoro et Iboko, où ont pris naissance les plus récentes éclosions mortelles de l’épidémie au cours du mois.

C’est le ministère de la Santé du Congo qui a fait l’annonce de l’opération de vaccination au moment où le bilan fait état de 35 personnes contaminées, dont 10 victimes décédées.

Une autre campagne de vaccination est déjà en cours dans la région de Mbandaka, qui compte 1,2 million de personnes, où quatre cas de contamination au virus Ebola ont été confirmés.

Environ 100 travailleurs du milieu de la santé ont été vaccinés en priorité à titre de ressources de première ligne puisqu’ils courent de plus grands risques de contamination.

Le virus Ebola se transmet par le contact avec les fluides corporels des personnes infectées, incluant les victimes décédées.

Une porte-parole du ministère de la Santé, Jessica Ilunga, a déclaré à l’Associated Press que le ministre se trouve actuellement dans la région de Bikoro afin de prendre part aux préparatifs de la campagne de vaccination.

Parmi les dix décès confirmés reliés au virus Ebola, cinq ont été répertoriés à Bikoro, deux autres à Iboko et trois dans le secteur de Wangata à Mbandaka.

En plus des 35 cas de contamination officiels, 13 autres sont considérés comme «probables» et six autres sont considérés comme «suspects», selon le ministère.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) soutient que les prochaines semaines seront déterminantes pour garder la propagation de la maladie sous contrôle. L’opération est rendue plus difficile en raison de la contamination de certains travailleurs de la santé ainsi que par l’émergence de nombreux foyers de contamination, dont un au coeur d’une grande ville.

Il s’agit de la neuvième épidémie du virus Ebola depuis 1976, l’année où la fièvre hémorragique virale a été officiellement identifiée.

Il n’y a pas de traitement spécifique contre l’Ebola. Les symptômes comprennent de la fièvre, des vomissements, de la diarrhée, des douleurs musculaires et parfois des saignements internes et externes. Le virus peut être mortel dans 90 pour cent des cas, selon la souche.

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