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États-Unis: Les expulsions de familles de migrants suspendues temporairement

MCALLEN, TX - JUNE 23: Dozens of women, men and their children, many fleeing poverty and violence in Honduras, Guatamala and El Salvador, arrive at a bus station following release from Customs and Border Protection on June 23, 2018 in McAllen, Texas. Once families and individuals are released and given a court hearing date they are brought to the Catholic Charities Humanitarian Respite Center to rest, clean up, enjoy a meal and to get guidance to their next destination. Before President Donald Trump signed an executive order Wednesday that halts the practice of separating families who are seeking asylum, over 2,300 immigrant children had been separated from their parents in the zero-tolerance policy for border crossers Spencer Platt/Getty Images/AFP Photo: AFP

Un juge fédéral de San Diego a ordonné lundi la suspension pour jusqu’à sept jours des expulsions de familles de migrants tout juste réunies après avoir été séparées par les autorités américaines.

Le juge Dana Sabraw a pris cette décision en réponse à une demande d’injonction de l’association de défense des droits civiques ACLU, qui s’inquiète d’expulsions massives et expéditives de familles sans respecter les procédures légales.

Le magistrat a donné jusqu’à sept jours au gouvernement fédéral pour répondre.

Il avait préalablement ordonné qu’une centaine d’enfants migrants de moins de cinq ans soient réunis avant le 10 juillet avec leurs parents, et d’ici le 26 juillet pour les enfants de plus de 5 ans. Un délai avait ensuite été accordé aux autorités américaines, qui ont dit manquer de temps pour confirmer les identités, à l’aide notamment de tests ADN.

Le juge Sabraw avait parlé de “progrès réel” et admis que certains cas nécessitaient “plus de temps”.

Jeudi, seuls 57 des enfants de moins de cinq ans avaient retrouvé leurs parents, d’après les autorités fédérales.

Les représentants de l’administration Trump avaient justifié certains retards en expliquant que des parents avaient parfois été expulsés vers leur pays d’origine sans leurs enfants, ce que le juge Sabraw a qualifié de “réalité dérangeante”.

Les autorités migratoires ont aussi avancé que certains parents étaient accusés de délits et causaient des risques sécuritaires.

En quelques semaines, de 2300 à 3000 enfants ont été séparés de leurs parents et hébergés dans des centres d’accueil, résultat de la politique de “tolérance zéro” du président Donald Trump à l’encontre de l’immigration illégale.

Face à l’indignation mondiale, le président républicain a annoncé le 20 juin mettre fin aux séparations des familles à la frontière.

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