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Les évêques doivent dénoncer les agressions, dit un conseiller du pape

MÉXICO — Les évêques ont la responsabilité morale et éthique de dénoncer les agressions sexuelles commises par des membres du clergé, même si la loi ne les y oblige pas, a estimé mardi le principal conseiller du pape François dans ce dossier.

Le communiqué publié par le cardinal de Boston, Sean O’Malley, va encore plus loin que les règles actuellement dictées par le Vatican. Ces règles, qui datent de 2010, stipulent que les évêques et les dirigeants religieux doivent dénoncer les agressions réelles ou présumées quand la loi les y contraint.

Le cardinal O’Malley dirige la commission papale sur les agressions sexuelles. Il a fait cette mise au point après qu’un monseigneur français eut déclaré que les évêques n’ont pas à dénoncer les agressions, et qu’il revient plutôt aux victimes et à leurs familles de le faire.

Le refus de certains évêques de dénoncer les pédophiles à la police a permis au scandale d’atteindre ses proportions actuelles, quand les agresseurs ont été déplacés d’une paroisse à l’autre.

Dans leur communiqué, le cardinal O’Malley et les autres membres de la commission déclarent que les lois civiles doivent être respectées, mais ajoutent que tous ont une responsabilité morale et éthique de dénoncer les agressions présumées à ceux qui protègent la société.

Le pape François se trouve actuellement au Mexique, mais il n’a apparemment aucune intention de rencontrer des victimes mexicaines. Le cas le plus tristement célèbre au Mexique est celui du fondateur, maintenant déchu, des Légions du Christ, qui violait ses séminaristes et a eu au moins trois enfants.

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