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Journée éprouvante pour des Québécois à Bruxelles

A woman is evacuated in an ambulance by emergency services after a explosion in a main metro station in Brussels on Tuesday, March 22, 2016. Explosions rocked the Brussels airport and the subway system Tuesday, killing at least 13 people and injuring many others just days after the main suspect in the November Paris attacks was arrested in the city, police said. (AP Photo/Virginia Mayo) Photo: Virginia Mayo/AP

Plusieurs Québécois habitant à Bruxelles ont été témoin de l’ambiance tendue dans leur ville d’adoption à la suite des attentats survenus mardi.

La Délégation générale du Québec à Bruxelles, qui se situe non loin du métro touché par les attaques, était en état d’alerte dès le matin. «On a d’abord dénombré les employés, les proches et les familles pour s’assurer que tout le monde était en sécurité, a rapporté Michel Audet, le Délégué général. Les parents inquiets avaient hâte d’aller retrouver leurs enfants à l’école, mais ils n’ont pas pu sortir des bureaux avant le milieu de l’après-midi.»

Toute la journée, M. Audet pouvait voir le ballet incessant d’ambulances, de camions de pompiers et de policiers militaires. Pendant ce temps, lui et son équipe devaient colliger l’information nécessaire à transmettre aux ressortissants Québécois, comme les numéros d’urgence.

«En début de soirée, c’était plus tranquille dans le quartier, mais il y avait encore de l’action policière», a noté M. Audet.

«On est tous choqués, tendus, c’est difficile à croire et en même temps, on sait que ce n’était qu’une question de temps avant que ça n’arrive à Bruxelles…» -Alexandrine Gauvin

Difficile d’évaluer le nombre de Québécois qui se trouvaient hier à Bruxelles, selon M. Audet. Il y en a toutefois plusieurs centaines qui y résident, si on se fie au groupe Facebook Québécois à Bruxelles, qui compte 397 membres.

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Alexandrine Gauvin

L’une d’entre eux est Alexandrine Gauvin. Malgré les évènements tragiques qui s’étaient déroulés à quelques centaines de mètres de son bureau, elle et plusieurs de ses collègues sont restés au travail. «On a eu du mal à se concentrer, oui, mais on a tenu la journée. On surveille les nouvelles et on répond à tous les messages d’inquiétude», a commenté Mme Gauvin, qui est responsable des communications pour une association européenne.

«Les rues sont plutôt vides», a souligné Mme Gauvin alors que s’amorçait la soirée. «Les gens sont plus nerveux, mais on ne cède pas à la panique», a pour sa part remarqué Élodie Marchand, qui étudie présentement dans la capitale belge.

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