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Marc Trestman s’est plutôt bien débrouillé

Marc Trestman Photo: Jonathan Daniel/GETTY

Choisir de peindre cette semaine un portrait positif de la première saison de Marc Trestman à la tête d’une équipe de la NFL peut sembler étrange.

Pourquoi? Eh bien, l’ancien pilote des Alouettes de Montréal a fait une bourde en prolongation dimanche dernier en envoyant son botteur tenter un placement de 47 verges sur un deuxième essai. Robbie Gould a raté la cible et les Vikings du Minnesota (3-8-1) l’ont finalement emporté.

La décision n’est évidemment pas passée inaperçue et plusieurs journalistes qui couvrent les activités des Bears de Chicago (6-6) ont vertement critiqué Trestman. Avec raison d’ailleurs.

Cela étant dit, on ne peut pas jeter à la poubelle tout ce que Trestman a accompli jusqu’à maintenant à cause d’un choix de jeu trop conservateur. Surtout que l’entraîneur-chef a transformé l’attaque des Bears depuis son arrivée.

Selon le site d’analyse statistique footballoutsiders.com, l’attaque des Bears est la neuvième plus efficace de la ligue après 13 semaines d’activité. Au cours des cinq saisons précédentes, son meilleur classement avait été le 22e rang, en 2008, et son pire, le 30e rang, en 2011. Nette amélioration.

Et l’unité offensive a continué à avoir du succès en dépit d’un changement de quart-arrière. Depuis la blessure à Jay Cutler, Josh McCown, un vétéran de 34 ans, connaît ses meilleurs moments en carrière en tant que partant.

Comme à son habitude, le receveur Brandon Marshall est excellent, mais c’est l’éclosion d’Alshon Jeffery qui retient l’attention. Le receveur, qui en est à sa deuxième année, a récolté plus de 100 verges dans un match cinq fois déjà cette saison. Cela inclue deux performances de plus de 200 verges.

Matt Forte bénéficie lui aussi de l’arrivée de Trestman. Le porteur de ballon est en voie d’obtenir sa meilleure saison statistiquement – 971 verges et 7 touchés au sol, 445 verges et 1 touché par la passe, en 12 sorties.

Les Bears ne sont pas encore mathématiquement éliminés des séries, mais leurs chances de participer aux éliminatoires sont minces. Qu’importe, si on considère les améliorations en attaque, Marc Trestman devrait certainement obtenir une note de passage.

Les problèmes défensifs
C’est bien beau de marquer des points, mais il faut également stopper l’équipe adverse de temps à autre, ce que les Bears font très mal cette année.

Marc Trestman peut se targuer d’avoir fait des Bears une des meilleures équipes offensives de la ligue, mais la tenue des siens en défense est un peu gênante. Surtout si on considère qu’ils étaient parmi les meilleurs dans cette phase du jeu seulement l’an dernier.

Présentement, la défense est au 19e rang dans la NFL, selon footballoutsiders.com – 28e contre la course. Ouch! En 2012, elle trônait au sommet du classement du site d’analyse statistique.

Cette baisse de régime s’explique en partie par le départ de l’entraîneur-chef Lovie Smith et du coordonnateur défensif Rod Marinelli. Mais les blessures, et le déclin relatif de Julius Peppers, sont les vrais coupables. Peppers a connu son premier match dominant de la saison contre les Vikings dimanche. La ligne défensive – Henry Melton, Nate Collins – l’unité des secondeurs – Lance Briggs et D.J. Williams – et la tertiaire – Charles Tillman – ont toutes subi des pertes majeures. Il est donc difficile de blâmer Trestman, ou quiconque dans l’organisation, pour les problèmes de la défense.

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