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Les Cards imperméables à la régression

Photo: Getty Images

Ils devaient régresser. Les statistiques le disaient. Les changements au sein de leur personnel d’entraîneurs le disaient. Le fait qu’ils devaient compter sur un quart-arrière vieillissant se remettant d’une deuxième opération majeure au genou le disait.

Mais non. Les Cardinals de l’Arizona ont remporté leurs deux premiers matchs de la saison, et ce, de manière plutôt impressionnante. L’entraîneur-chef Bruce Arians, l’homme, avec Samuel L. Jackson, qui porte le mieux la casquette Kangol, a beaucoup à voir dans ces succès.

En effet, il a réussi à mener son équipe à 11 victoires en 2014 (il aurait dû en remporter environ 8 si on prend en considération le différentiel de points), en dépit de la blessure de Carson Palmer. Les Cards ont atteint les séries même si Drew Stanton (8) et Ryan Lindley (2) ont obtenu des départs au poste de quarts. Tout un exploit.

Cette année, Palmer est de retour. Et à 35 ans, il est meilleur que jamais. Sa seule présence fait que les Cards, au lieu d’être chanceux d’accumuler les victoires, semblent être des prétendants au titre.

Ils ont remporté leurs deux matchs, contre les Saints de La Nouvelle-Orléans et les Bears de Chicago, par un pointage cumulé de 79-42. Exactement ce qu’une bonne équipe doit faire contre deux mauvaises formations. Leur donner une volée.

La défense et la ligne à l’attaque causaient des inquiétudes avant le début de la saison. L’unité défensive semble avoir survécu au départ du coordonnateur Todd Bowles, qui est maintenant entraîneur-chef des Jets de New York, tandis que la ligne à l’attaque n’a pas accordé un seul sac du quart jusqu’ici.

Selon Football Outsiders, les Cards ont les meilleures chances (76,3%) de se qualifier en séries dans la section Ouest de la Nationale. Toujours selon le site d’analyse statistique, ils forment la deuxième meilleure équipe de la NFL, derrière les Patriots de la Nouvelle-Angleterre. Les Cards ont encore le temps de régresser, mais si Palmer ne se blesse pas, ce scénario semble de moins en moins probable.

L’erreur des Browns
Josh McCown est remis de sa commotion cérébrale, et les Browns de Cleveland ont décidé de lui redonner le poste de quart partant.

Déjà que lui confier cette tâche en début de saison était une erreur, le renvoyer sur le terrain démontre à quel point certains entraîneurs dans la NFL pensent à court terme. En faisant son annonce, l’entraîneur-chef Mike Pettine a dit que McCown donnait aux Browns «la meilleure chance de gagner».

Cela est peut-être vrai, même s’il est possible d’en douter. McCown a 36 ans. Il est un quart adjoint de profession qui a joué quelques bons matchs en 2013. Pettine préfère un vétéran au potentiel virtuellement nul à Johnny Manziel, qui a la capacité de réussir des jeux spectaculaires aussi bien que de causer des revirements catastrophiques. Mais il doit apprendre. Et les résultats importent peu. Ce n’est pas comme si les Browns avaient des chances de gagner le Super Bowl.

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