Soutenez

Mononcle Richard visite le Beach Club

Les Francs-tireurs Photo: Télé-Québec / Capture d'écran

Misère…

Mercredi, les Francs-tireurs dévoilaient la première de leur 19e saison avec Jérémy Gabriel en entrevue et, malheureusement, la visite ironique/comique/satirique de Richard Martineau au Beach Club des frères Primeau.

Mais pourquoi?

Je considère qu’une émission comme les Francs-tireurs est un essentiel sur nos ondes. On peut être contre le travail de chroniqueur de Richard Martineau et l’animation radio de Benoît Dutrizac, mais on peut aussi traiter leur présence télévisuelle à part de ces autres mandats et, après près de 20 ans, l’émission pose encore les bonnes questions à ses invités et ne se défile pas devant une conversation plus musclée. C’est de plus en plus rare sur nos ondes.

Ce n’est évidemment par parfait et on ne peut pas éternellement dissocier le fond de la forme, comme en témoigne le triste reportage de Martineau au Beach Club.

Avant même de le visionner, le propos était évident. «Mononcle Martineau» allait chercher des faux seins, des «douchebags», des gens bronzés et des jeunes en état d’ébriété. C’est l’approche facile, en surface … bref, l’approche complètement inutile.

Pour ou contre le Beach Club? Là n’est pas la question. C’est plus de l’anti-reportage dans la mesure où on se déplace pour se moquer, créer un choc de générations avec l’une des deux générations, la plus vieille, complètement insensible au discours de l’autre.

Dialogue de sourds, avec une caméra et du montage.

C’est navrant qu’on s’abaisse à ça quand la force des Francs-tireurs, c’est les rencontres, les entrevues, les questions poussées, le mordant. Richard Martineau qui tâte la poitrine de garçons qui fréquentent le gym sur une base régulière, on cherche la pertinence. Il n’y a pas de mérite à abaisser un sujet que l’on méprise avant même d’aller à sa rencontre et c’est ce que fait Richard Martineau avant même de fouler le sable du Beach Club.

Et l’idée de confronter l’idéaliste Léo-Paul Lauzon à cette réalité? C’est peut-être ce qui aurait pu sauver le reportage, mais c’était trop peu trop tard. Deux mononcles qui radotent que c’était pas comme ça dans leur temps, on a fait le tour, il me semble qu’on mérite une meilleure télévision que ça.

Donc, faux départ à cette 19e saison pour des Francs-tireurs, c’est dommage.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.