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19-2 retrouve ses zones de gris

Photo: Radio-Canada

Nous y sommes (enfin), 19-2 effectuait son retour sur les ondes d’ICI Radio-Canada Télé après deux ans d’absence, mercredi soir.

N’ayez crainte, je ne vais pas vendre la mèche pour ceux qui n’étaient pas devant leur téléviseur en soirée (mais sérieux, n’attendez pas trop). Donc, chronique sans divulgâcheurs – C’est le nouveau mot à la mode pour ne pas dire « spoilers ». Je sais, moi aussi ça me donne des frissons comme mot.

Bref, c’est comment le retour de 19-2?

C’était exactement ce dont nous avions besoin dans nos télés cet hiver. Podz a repris le collier là où il l’avait laissé à la fin de la saison deux et ceux qui espèrent une conclusion heureuse à cette saga peuvent déjà faire leur deuil anticipé.

On navigue dans des eaux troubles au début de cette troisième saison et le gris est à l’honneur. Le gris dans l’image, dans les thèmes, dans les décisions des personnages. Le gris, comme dans la rencontre du noir et du blanc, du bon et du mauvais, du tragique et du bonheur.

Encore une fois, 19-2 c’est le meilleur de notre télé. Je peux comprendre que la lourdeur des propos n’est pas séduisante pour tous les téléspectateurs, mais il ne faut pas dénigrer le travail de haut calibre de Podz et de son groupe d’acteurs pour autant. Il y a une uniformité dans l’émission qui ne peut pas être ignorée, qu’on aime ou pas les intrigues déchirantes que nous présente le réalisateur.

Après un épisode, on se doute que la troisième saison écorchera encore Beroff et Chartier et sans doute plusieurs autres patrouilleurs du 19. Sans parler des dommages collatéraux. L’esthétisme du saccage qu’entretient Podz est d’une beauté fascinante, envoutante, déroutante.

Visionner 19-2 est devenu un devoir, une obligation, un incontournable.

Rien d’autre que de la grande télé.

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