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Climat: le pire est à venir

Non seulement serions-nous entrés dans l’ère des changements climatiques, mais nous serions désormais en mode adaptation!

C’est ce que croit le Groupe de travail II (GT II) du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), qui a rendu public son rapport Changements climatiques 2014: conséquences, adaptation et vulnérabilité dans le cadre du 5e rapport d’évaluation des changements climatiques.

Les impacts sont mesurables sur tous les continents et dans les océans. La communauté scientifique est d’avis que toutes les populations du monde sont susceptibles de subir des phénomènes climatiques extrêmes, quoique les populations les plus pauvres et les plus isolées y sont plus vulnérables, tant dans les pays du sud que dans ceux du nord.

Certains affirment que nous ne pouvons pas nous permettre d’investir dans des mesures de lutte aux changements climatiques et que la priorité doit être d’assainir les finances publiques afin de ne pas laisser un fardeau à nos enfants. Pourtant, plusieurs études, dont celle du GIEC, affirment au contraire que plus nous attendrons pour agir, plus le coût de réduction des émissions et de l’adaptation aux changements climatiques sera élevé.

Voici quelques conclusions du rapport:

  • Il est démontré que les températures élevées accroissent la mortalité et la morbidité. Le réchauffement climatique entraînera des problèmes de santé chroniques associés à la chaleur extrême, particulièrement dans le nord de l’Amérique du Nord.
  • L’effet des changements climatiques sur l’agriculture mondiale est négatif et continuera de l’être. La production alimentaire subit l’impact des changements climatiques dans plusieurs régions. Elle augmente à certains endroits et diminue à d’autres. Toutefois, les scientifiques croient que, dans l’ensemble, les effets négatifs sur l’agriculture sont plus fréquents que les effets positifs.
  • Les réclamations d’assurance augmentent et augmenteront encore significativement en raison des changements climatiques, puisque la majorité des personnes et des biens couverts sont situés dans les régions les plus à risque, c’est-à-dire le long des côtes.

En 2006, l’ancien vice-président de la Banque mondiale Nicolas Stern a tenté d’évaluer les coûts des changements climatiques à venir. Une de ses principales conclusions fut qu’un pour cent du PIB investi à partir de 2006 suffirait à atténuer les effets des changements climatiques et qu’à défaut de le faire, les coûts pourraient atteindre jusqu’à 20% du PIB mondial. Il est plus que temps d’agir! À nous de le faire!

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