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Grazie Marco!

Photo: Getty

Presque 20 ans après ses débuts avec la Lazio de Rome, le premier joueur désigné de l’histoire de l’Impact, Marco Di Vaio, accrochera ses crampons au terme de la présente saison.

Avant de tenter l’aventure MLS, l’attaquant a sillonné l’Italie, l’Espagne et la France, récoltant pas moins de 226 buts, en plus de revêtir le prestigieux maillot azzurro de la sélection italienne 14 fois, de 2001 à 2004.

On peut donc affirmer sans exagération aucune qu’il s’agit des adieux d’un grand auxquels on assiste.

Un autre grand, bien entendu! Nous qui avons vu l’éternel Alessandro Nesta tirer sa révérence l’an dernier avec le maillot fleurdelisé sur le dos. Cette bénédiction inouïe de voir évoluer l’un des défenseurs centraux les plus marquants de l’histoire du sport à Montréal, nous la devons en grande partie à Di Vaio, son compagnon de toujours.

Le Bomber montréalais n’aura donc pas apporté que ses buts et sa passion sur les terrains nord-américains, mais il aura aussi su faire rayonner le club dans les plus hautes sphères, un héritage qui brillera encore longtemps sur notre foot, qui forge lentement mais sûrement ses lettres de noblesse aux quatre coins du monde.

Porte-étendard de cette claire volonté de faire de l’Impact une institution d’envergure internationale, Di Vaio est récemment passé bien près d’être un catalyseur important dans ce qui aurait pu devenir un autre tournant de l’évolution du soccer québécois, alors que Joey Saputo cherchait à se porter acquéreur de son ancien club, le Bologne FC. Bien que la tentative ait échoué in extremis, cela nous donne une bonne idée du type de terrain de jeu sur lequel on se retrouve aujourd’hui. Un long chemin parcouru depuis les humbles débuts au centre Claude-Robillard, en 1993.

Sur le plan de la gestion des effectifs, bon nombre de torts peuvent être imputés à la direction de l’Impact depuis le saut en MLS, mais la patience avec laquelle elle a identifié et attiré les bons joueurs désignés pour l’organisation mérite d’être saluée. Aller chercher des joueurs qui viennent à Montréal «pour les bonnes raisons», tel est le credo auquel on ne déroge pas. Si l’on oublie Hernan Bernardello, tenté par une offre irrefusable du géant mexicain Cruz Azul à la mi-saison, les cas de Di Vaio et d’Ignacio Piatti confirment que cette approche est la bonne.

Pour tout cela et bien plus, nous te disons «Merci Marco», et surtout «à bientôt», car, comme tu l’as si bien dit dernièrement: «La MLS, c’est l’avenir du soccer.»

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