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Le PSG mûr pour le sommet?

Photo: Getty Images

Lorsqu’on se promène dans les environs Parc des Princes, domicile du Paris Saint-Germain FC, il est difficile de ne pas remarquer l’omniprésence du slogan «Rêvons Plus Grand» (et sa version anglaise «Dream Bigger», qui n’est pas sans rappeler le credo de notre Elvis Gratton national).

Un rappel marketing des ambitions renouvelées d’un club à l’histoire modeste, devenu un géant (financièrement, à tout le moins) subitement, lorsqu’il est passé aux mains du groupe Qatar Sports Insvestment (QSI) à l’été 2011.

Les effets de cette injection massive de pétrodollars sont presque instantanés. Durant les deux saisons suivantes, les Parisiens alignent deux titres de Ligue 1, les troisième et quatrième de son histoire, une Coupe de la Ligue et deux Trophées des Champions.

Bien que la domination du rouge-et–bleu sur le plan domestique soit indéniable, bientôt quatre ans après le début de cette nouvelle ère, les succès européens se font encore attendre pour la Ville Lumière.

En 2012-13, après une absence de presque 10 ans en Ligue des champions, le PSG voit son parcours se terminer en quarts de finale en face au FC Barcelone, qui remporte le duel au différentiel de buts à l’étranger. Le scénario se répète presque à la lettre l’année suivante. Seule l’identité du bourreau, Chelsea, change.

L’éclatante victoire du 11 mars sur ce même Chelsea, en ronde des 16 de C1, représente donc une douce revanche pour le PSG, qui tentera de réécrire l’histoire en quarts, devant le FC Barcelone à la mi-avril.

Si le défi s’annonce corsé, avec l’excellence actuelle des Catalans et la suspension de Zlatan Ibrahimovic pour le match aller, il est de plus en plus clair que ce groupe a atteint le niveau de maturité nécessaire pour accomplir ce type d’exploit. Maturité
pour laquelle une grande partie du crédit doit revenir à Laurent Blanc.

Qualifié injustement de «bouche-trou» par la presse et les partisans, après le départ de Carlo Ancelotti, l’ex-international français a malgré tout su gagner le respect de ses cadres, Ibrahimovic en tête, et ainsi instaurer un climat de sérénité au sein d’un vestiaire à la stabilité fragile.

Blanc a également su replacer Thiago Silva et David Luiz sur les rails, eux qui revenaient déstabilisés du fiasco brésilien en Coupe du monde.

Lors des huitièmes, face à Chelsea, l’entraîneur parisien a donné une rare leçon de coaching à l’illustre José Mourinho, scellant son statut d’intouchable au sein de l’écurie parisienne et galvanisant la confiance d’un groupe qui, plus que jamais, peut se permettre de rêver plus grand.

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