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La fierté canadienne

Canada's Penny Oleksiak reacts to her silver medal performance in the women's 100-metre butterfly at the 2016 Summer Olympics on Sunday, August 7, 2016 in Rio de Janeiro, Brazil. THE CANADIAN PRESS/Frank Gunn Photo: THE CANADIAN PRESS

Un premier Canadien a remporté hier une médaille olympique. Andre De Grasse (avec pas d’accent, comme dans Eugenie Bouchard) a remporté le bronze au 100 mètres. Toutes les autres médailles canadiennes ont été remportées par des femmes.

Ceci a bien sûr amené une station de radio de Québec à ouvrir les lignes pour demander à ses auditeurs: «8 médailles amassées par des Canadiennes, versus 0 par les hommes, est-ce la preuve que les femmes dominent dans notre société?». Ceci n’est pas une blague.

Évidemment, ce n’est la preuve de rien. Et l’opinion des auditeurs ne devrait pas non plus nous permettre de tirer cette question au clair. En fait, nous saurons que les femmes dominent dans notre société lorsque Canadien sera composé de trois trios féminins sur quatre. Pas avant.

De toute façon, la fierté canadienne n’a pas de genre. Ni de sexualité. La fierté canadienne est queer. Tant que nos athlètes nous rapporteront des médailles, nous aurons le motton dans nos salons, tous sexes confondus.

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