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Le hockey est mort, vive le hockey

Le premier budget de l’ère Marois vient à peine d’être dévoilé que déjà le Québécois moyen partisan sportif se retrouve en profonde dépression, recroquevillé sous son divan deux places entouré de mousse de nombril, de poils de chat et de graines de chips. Mais pourquoi le Québécois moyen partisan sportif serait affecté par le budget Marois alors qu’il ne s’intéresse que peu ou prou au débat politique actuel et pour qui Jean-Martin Aussant n’est rien d’autre qu’un autre nom composé, fléau des années 80?

Il est évident qu’en l’absence de hockey, la nourriture de l’âme du Québécois moyen partisan sportif, chaque petit coup de pouce est le bienvenu. C’est pourquoi le Québécois moyen partisan sportif aurait apprécié que dans le budget Marois, on lui démontre un tant soit peu de respect. Oui, il y aura plus de garderie. Non ses impôts ne seront pas augmentés. Oui il pourra déduire plein de nouvelles petites choses dans son rapport d’impôts. C’est bin bin l’fun. Mais l’important dans la vie, est-ce vraiment l’avenir de nos enfants?

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Un coup de massue
Et pourtant, alors que le Québécois moyen partisan sportif avait déjà les deux genoux par terre, et pour certains parfois même trois, cherchant à grands coups de tristesse un peu de bonheur, le gouvernement québécois qui lui, n’est pas partisan sportif, lui a donné le coup de grâce. Augmenter le prix de la bière et des cigarettes.

Un gouvernement sans coeur qui vient piger directement là où ça fait mal. Si le partisan sportif québécois n’a pas de hockey à se mettre sous la dent, où pensez-vous qu’il se désaltère l’esprit et s’enfume le moral? Évidemment. Et ce geste opportuniste d’un gouvernement minoritaire n’est qu’un pas de plus vers une élection précipitée.

À moins que le conflit dans la Ligne Nationale de Hockey se règle d’ici là.

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