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48 matchs pour vivre

Peut-être n’étiez-vous pas au courant, mais Canadien est de retour pour nous faire retrouver notre pas de vie pour une courte saison de 48 matchs.

Une grande nouvelle pour tous les experts sportifs comme nous qui en étions rendus à écrire sur des choses aussi peu intéressantes que la course aux séries éliminatoires dans les urgences des hôpitaux. Ou pire, à propos du nouvel entraîneur de l’Impact.

Gé-ni-al
Certains se plaignent toutefois qu’une saison si courte, ça fait peu de Flanalette à se mettre sous la dent. D’autres diront que c’est mieux que rien. Quant à nous, puisque vous le demandez avec autant d’insistance, eh bien nous croyons que c’est tout à fait gé-ni-al. Car voici tout ce qu’une saison écourtée nous évitera :

  • Dans une saison de 48 matchs, il sera impossible que Markov se blesse pour 72 matchs.
  • Il deviendra difficile pour Galchenyuk de marquer 128 points, de s’enfler la tête et de devenir alcoolique.
  • TVA Sports aura l’air niaiseux moins longtemps en parlant des Sénateurs d’Ottawa.
  • Sur 48 matchs, il serait surprenant que Peter Budaj garde les buts plus de deux fois et demie.
  • La date limite des échanges arrivera vite, donc Canadien aura moins le temps de paniquer et d’échanger un futur John LeClair.
  • Seulement 48 matchs, c’est excellent pour la pression artérielle de Michel Bergeron.
  • On va voir moins longtemps Scott Gomez.
  • Lorsque Michel Therrien se fera congédier après 37 matchs, on pourra dire qu’il a survécu a «presque toute la saison».

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Rester positif
Comme l’a toujours dit notre maître à penser et grand motivateur Jacques Demers : «Il faut rester positif, parce que le Sénat canadien, c’est plate en maudit.» Ou quelque chose comme ça. Nous devons donc en profiter, parce que nous n’avons que 48 matchs pour vivre notre pas de vie.

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