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De l’importance d’avoir un bon nom d’équipe

Le quotidien Washington Post a annoncé la semaine dernière qu’il n’utilisera plus le terme « Redskins » dans sa page éditoriale pour identifier l’équipe de la NFL. C’est que le terme est péjoratif. On n’appelle plus les Amérindiens « peaux rouges » comme on n’appelle plus les Italiens « mafiosi », sauf lorsqu’on regarde la Commission Charbonneau.

Cette bonne idée du Washington Post est décriée par Sarah Palin, ce qui nous donne encore plus l’impression que c’est une bonne idée. Reste que ça nous fait penser qu’au hockey aussi, ce serait bien de changer quelques noms d’équipes.

Les Sénateurs d’Ottawa par exemple. Est-ce les joueurs veulent vraiment être associés à Mike Duffy ou Pamela Wallin? À part Jacques Demers, nommez donc un sénateur qui se respecte?

Dans le même ordre d’idées, Canadien veut-il vraiment être associé au gouvernement canadien? En plus de ça, il ne sont pas tant que ça Canadien, à part pour Markov qui vient d’obtenir la nationalité.

Les Kings. Y’a-t-il quelque chose qui a une pire réputation qu’un roi? À une époque ils étaient sanguinaires et maintenant ils ne servent plus à rien. Los Angeles a un bon club. Un régicide n’aurait pas d’impact sur leur rendement.

Quant à Maple Leafs, ils ne devraient pas laisser les gens les associer aux… Maple Leafs, une équipe pas très bonne depuis plusieurs années.

Des fois, ça peut faire du bien de faire une croix sur le passé et de repartir sous un autre nom. C’est ce que nous faisons chaque saison dans notre « ligne » de garage et ça mystifie complètement nos adversaires. Un facteur à ne pas négliger lorsqu’on veut causer la surprise. Franchement, les départements de marketing des équipes de la LNH devraient arrêter de mettre leurs énergies sur la vente de bobettes et se concentrer sur des choses comme ça.

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