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Canadien est partout

On apprenait mercredi que le Centre Bell a remporté son combat contre l’Union des tenanciers de bars du Québec (UTBQ) qui chignait contre le fait que Canadien s’est rempli les poches à fond la caisse (de bières) le 14 mai dernier en retransmettant dans ses murs un match de hockey de la formation montréalaise contre le Bruins présenté à Boston.

L’argument (sic) de l’UTBQ dans cette cause était le suivant: les événements se tenant au Centre Bell doivent se tenir sur les lieux du Centre Bell pour que le Centre Bell puisse vendre de la bière à 10$ ; or, Canadien, selon eux, de par le fait qu’il jouait à Boston, n’était pas vraiment à Montréal.

L’Union des tenanciers de bars du Québec a évidemment perdu – c’est notre lecture – car Canadien est comme Dieu: il est partout. Il suffit de regarder dans la rue, dans le métro, au boulot, pour y apercevoir ne serait­-ce qu’une casquette à son effigie. Canadien est transcendant, Canadien est une entité qui dépasse le perceptible et tout entendement, bref, Canadien n’a pas besoin de lui­même pour être représenté ; il est là. À vous de le voir. De l’aimer. Et de prendre pour.

Vendre de la bière partout où se trouve Canadien
Même que, Canadien étant partout, il n’y a plus de raisons valables désormais pour empêcher la vente de bière partout et n’importe quand. Une excellente opportunité d’affaires se dessine donc pour l’industrie de la bière (et de la Coors Light) au Québec.

«Il n’y a plus un fan de Canadien qui va mourir de soif et qui va s’empêcher de boire, parce qu’il existera des occasions de boire de la bière partout, même à la bibliothèque. J’aime mieux que les fans de Canadien achètent plusse de bières, même si nos bars sont déjà bien équipés en bières», n’a pas affirmé le ministre de l’Éducation du Québec, Yves Bolduc, mais on trouvait l’adaptation de la citation plutôt à propos, contrairement au ministre.

On nous casse souvent les oreilles avec l’idée qu’il est important de savoir d’où on vient pour savoir où on va. Il fut une époque où nos pères chauffaient avec une O’Keefe entre les jambes et où Gump Worsley arrêtait les rondelles chaud ben raide. Le temps est venu de renouer avec 
ces traditions. Et de fermer le clapet à ceux qui disent que le Québec n’a pas de projet de société. Burp.

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