Honte à Brandon Prust

Par les temps qui courent, il fait bon rappeler dans la «Ligne» nationale que les gardiens de but sont importants et qu’il faudrait mieux les protéger. C’est d’autant plus important quand votre équipe repose entièrement sur son gardien de but, comme Canadien.

C’est pourquoi nous avons été atterrés par le plaquage assené par Brandon Prust dans le dos du corps du gardien du Tampa, Ben Bishop. Si au moins Prust avait réussi son coup et avait décrunchiqué Bishop pour deux mois, quelqu’un aurait pu y voir quelque chose de positif. Benoît Brunet mettons. Mais ce geste n’aura servi, au final, qu’à attiser l’envie de l’adversaire de faire la même chose à Price.

Les coéquipiers de Prust ne devaient pas être très fiers de lui. Il est peut-être ce genre de joueur dont les coéquipiers ont honte. Comme ce gars, l’autre jour, dans notre «ligne» de garage qui voulait se battre avec l’arbitre. Ses ailiers n’avaient pas trop l’air d’être solidaires envers sa cause. Surtout que sa cause était un dégagement refusé.

Dans une ligue où la vengeance est un plat qui se mange avec un cross-check dans face, titiller l’adversaire ainsi pourrait coûter cher. Brandon Prust, le goon tout comme la vedette des publicités de St-Hubert, a été indigne de ses fonctions. Et si elle n’était pas si bonne, on réclamerait sans doute un boycottage de la salade de choux crémeuse en guise de représailles.