Jeff Petry et les lois du marché

Les experts étaient unanimes: Jeff Petry testera le marché des joueurs autonomes parce que c’est là qu’il aura la chance d’obtenir le plus gros contrat. Seulement, les experts avaient oublié une chose, c’est que les lois du marché ne sont pas infaillibles. Surtout lorsqu’on parle de Canadien.

Parce que finalement, plutôt que d’aller faire la piasse sous le chaud soleil de Columbus, Jeff Petry a choisi de rester à Montréal, et pour des pinottes en plus. Évidemment, le coût de la vie est plus bas ici que partout ailleurs dans la LNH. Petry économisera sur le loyer de son cinq et demi dans le Mile-End. C’est sûrement entré en «ligue» de compte.

Il faut dire que Petry et sa femme ont aimé la ville et l’organisation. Les installations sont modernes et à proximité du quartier Dix 30, qui est un peu une sorte de paradis terrestre, quand on y pense.

Paraît même qu’avant de quitter Brossard pour l’été, deux de ses coéquipiers lui ont dit qu’ils aimeraient qu’il revienne. Selon nos calculs, ça en fait quand même 18 qui ne lui ont pas dit qu’ils aimeraient qu’il revienne, mais bon. Petry n’est pas mathématicien, il est un défenseur qui excelle pour faire une première passe et qui n’hésite pas à faire le deuxième effort. Au-delà de ça, appelez son comptable.

Encore une fois, Marc Bergevin a surpris tout le monde. Ne reste plus qu’à embaucher un gros centre de premier trio et Canadien va être en affaires.