Mise à l’essai de BlackBerry 10

Le nouveau système d’exploitation BlackBerry 10 est offert depuis hier sur le téléphone intelligent BlackBerry Z10.

BlackBerry lance cette semaine BlackBerry 10, le nouveau système d’exploitation mobile avec lequel la compagnie, connue jusqu’ici sous le nom de Research in Motion, joue carrément son avenir. Un système moderne qui permet à l’entreprise de repartir sur de nouvelles bases.

Conçu pour l’efficacité
Si BlackBerry 10 demande un certain ajustement lorsqu’on l’utilise pour la première fois, il devient rapidement évident qu’il a été conçu avec l’efficacité en tête. Il est par exemple toujours possible d’afficher ses courriels en un seul glissement de pouce sur l’écran. Le système est fluide, et il gère bien le multitâche, en permettant à huit applications de fonctionner en même temps.

L’efficacité de BlackBerry 10 est aussi manifeste dans son clavier virtuel, rapide grâce à sa prédiction de mots et à sa gestion des langues, qui permet par exemple de passer du français à l’anglais sans avertissement, ce qui est particulièrement utile au Québec.

Certaines fonctionnalités de BlackBerry 10 sont aussi intéressantes pour les entreprises, comme BlackBerry Balance, qui sépare complètement informations personnelles et professionnelles.

Les applications tierces
Les boutiques d’applications sont souvent le talon d’Achille des nouveaux systèmes d’exploitation. À cet égard, BlackBerry 10 s’en tire assez bien avec ses 70 000 applications, mais quelques gros noms man­quent encore à l’appel, comme Instagram, Google Maps (BlackBerry 10 offre bien l’application Cartes, mais celle-ci est bien inférieure au populaire service de Google) et Netflix.

Les téléphones BlackBerry 10
La mise à jour d’un vieux terminal BlackBerry vers BlackBerry 10 est impossible. Il faut donc s’équiper d’un nouveau téléphone pour pouvoir en profiter.

Le premier appareil équipé de BlackBerry 10 est le BlackBerry Z10, un téléphone muni d’un grand écran tactile de 4,2 po et offert chez la plupart des opérateurs, généralement pour 140 $ ou 150 $ avec une entente de trois ans.

Le BlackBerry Q10, qui rappelle les BlackBerry habituels avec son grand clavier QWERTY, devrait pour sa part être lancé plus tard au printemps, probablement vers le mois d’avril.

Ce n’est qu’un début
BlackBerry 10 représente un pas de géant pour BlackBerry. Le système est même à mon avis assez réussi pour permettre à la compagnie canadienne de sortir de sa période sombre des dernières années.

BlackBerry est toutefois loin de pouvoir crier victoire, puisque pour s’assurer d’un succès à long terme, l’entreprise doit maintenant résoudre les faiblesses de son système – comme son application Cartes, qui est déficiente –, mais aussi s’assurer d’offrir régulièrement de nouveaux appareils capables de rivaliser avec les meilleurs sur le marché, comme les iPhone et les Samsung Galaxy, ce qui sera loin d’être évident.

Pour ceux qui veulent en savoir plus, voici une présentation vidéo du BlackBerry Z10:

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