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Mes jeux vidéo coups de cœur au X15

Photo: Collaboration spéciale

Des dizaines de jeux à venir étaient présents lors de l’événement X15 plus tôt cette semaine, une sorte de mini salon E3 canadien pour la console Xbox One. Quelques jeux ont capté mon attention cette année. Les voici.

The Long Dark

Ma plus grande découverte du X15 est en fait un jeu qui est déjà offert en version alpha, via le service Xbox Game Preview (ainsi que sur Steam pour les joueurs PC). The Long Dark est un jeu de survie dans un terrain de jeu purement canadien de 25 kilomètres carré, ressemblant parfois à la forêt canadienne, parfois aux prairies et parfois à la côte atlantique, toujours en plein hiver.

The Long Dark offre pour l’instant un mode bac à sable uniquement, où il faut survivre le plus longtemps sans succomber de froid, de faim ou de ses blessures.

Pensez à DayZ, mais sans les zombies et avec une emphase pratiquement scientifique sur la survie, où tout est paramétré, comme la température, la température ressentie, à quel point nos vêtements nous isolent du froid ou du vent, combien de calories doit-on brûler pour couper du bois avec sa hache, etc.

Même si le jeu de Hinterland Studio est encore sommaire, un mode histoire devrait éventuellement être lancé, j’ai déjà eu beaucoup de plaisir à y jouer.

Devrais-je continuer pour essayer de trouver un endroit plus à l’abri où j’aurai plus de chances de réussir mon feu, mais risquer de mourir de froid d’ici là, où me contenter de ce que j’ai en ce moment? Voilà le genre de questions qu’on se pose constamment dans The Long Dark. Une belle découverte.

Quantum Break

Quantum Break est un jeu de science-fiction axé sur l’histoire, où notre personnage est capable de maîtriser le temps, à la suite d’une expérience qui a mal tourné.

Là où Quantum Break devient surtout intéressant, c’est que le titre est un mélange de jeux vidéo et d’une véritable série télé, avec des épisodes de 22 minutes (comme à la télé) qui s’adaptent en fonction des choix du joueur.

Si la facture visuelle de Quantum Break m’agace un peu, le concept semble original à souhait. Un concept risqué (il s’agit quand même d’une toute nouvelle façon de raconter des histoires), qui aurait probablement tout pour échouer avec une petite équipe, mais qui a en revanche le potentiel pour rafler tous les prix l’an prochain, considérant qu’il est entre les mains de l’excellent studio Remedy.

Espérons que le jeu final soit à la hauteur.

Deus Ex : Mankind Divided

L’univers de Deus Ex est riche à souhait, et le dernier opus, Mankind Divided, s’annonce particulièrement prometteur, avec une histoire plus ouverte, où nos choix ont beaucoup d’impacts sur la suite des choses.

Soulevons aussi qu’il est possible de compléter l’histoire de différentes façons, incluant sans tuer personne du début à la fin (ce n’est toutefois pas obligatoire, aucun type de jeu n’est plus récompensé qu’un autre).

Pour les intéressés, j’ai présenté le jeu plus en détail hier ici.

Rise of the Tomb Raider

Honnêtement, je n’ai jamais été un très grand amateur de Tomb Raider, mais la démonstration à laquelle j’ai assisté au X15 m’a tout de même convaincu.

Visuellement, le jeu est époustouflant, et j’ai tout particulièrement apprécié l’emphase renouvelée sur l’archéologie. Lara y apprend par exemple des langues en étudiant les artéfacts qu’elle découvre, ce qui lui permet ensuite de lire des indications gravées sur les murs pour pouvoir trouver des pièces et des passages secrets, par exemple.

Un jeu prometteur, qui pourrait peut-être finalement m’accrocher.

Gears of War: Ultimate Edition

Pas exactement un coup de coeur, mais Gears of War: Ultimate Edition mérite qu’on s’y attarde, ne serait-ce que parce que le jeu pourrait bien être la source d’une nouvelle tendance dans l’industrie, celle de recréer des succès précédents avec une attention beaucoup plus grande aux détails que ce à quoi on a été habitués jusqu’ici (Halo est d’ailleurs déjà passé par là).

Dans Gears of War : Ultimate Edition, pratiquement tout le jeu a été refait. Les animations sont nouvelles, tous les éléments visuels du jeu sont nouveaux et l’architecture technologique derrière le titre, surtout son volet multijoueur, a complètement été modernisé, afin par exemple d’offrir des choses auxquelles les joueurs s’attendent en 2015, comme des équipes d’une force égale, de serveurs dédiés, etc.

Lorqu’on joue à Gears of War : Ultimate Edition, on ne se sent pas en 2006, mais en 2015.

Si la refonte de Gears of War pourrait plaire aux joueurs plus nostalgiques, il semble que celle-ci pourrait aussi aller séduire une nouvelle clientèle, juste à temps pour l’arrivée de Gears of War 4.

«J’ai rencontré plein de gens dans des événements qui me disent à quel point ils ont hâte d’essayer le jeu pour la première fois. Des gens de 20 ans, qui avaient à peine 10 ans lorsque le titre est sorti», explique Rod Fergusson, le producteur à la tête de The Coalition, le studio responsable de la franchise.

Et il faut dire que contrairement aux films, qui peuvent être loués ou achetés même des années après leur lancement, la chose est beaucoup plus complexe avec les jeux vidéo sur console d’ancienne génération.

L’industrie suivra donc probablement de très près les performances de Gears of War : Ultimate Edition.

Car si toutes les franchises ne pourront être modernisées de la sorte (refaire le premier Gears of War a demandé 16 mois à une équipe encore plus grosse que le jeu original, précise Rod Fergusson), un bon succès, surtout s’il permet en plus d’attirer de nouveaux joueurs vers Gears of War 4, voudra probablement dire que la vague des refontes d’anciens jeux ne fait que commencer.

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