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Asaf Avidan @ Métropolis

Photo: collaboration spéciale
  • Samedi 7 février
    Asaf Avidan @ Métropolis

On l’a tous entendue mille fois. La toune pop folk de l’été. Pas celle de cette année, mais une des années précédentes. Je ne suis pas trop certain de quand, mais ça ne change rien, elles sont pas mal toutes semblables. Il y a le gars avec l’afro de cette année, le couple de l’année passée, et celle d’avant, c’était la grosse bande de hippies. On n’y échappe pas et c’est ben correct, car, généralement, je l’aime bien cette toune-là.

Par contre, c’est rare que j’essaie d’aller plus loin que le gros hit. Je l’entends au Jean-Coutu, dans un bar du coin de la rue et je vais peut-être même la “shazamer” pour la réécouter un après-midi en travaillant. Je ne vais jamais plus loin que ça. Je sais bien qu’il se pourrait que l’artiste m’intéresse, mais qu’est-ce que vous voulez que je vous dise. C’est comme ça. J’aime bien Stolen Dance, de Milky Chance. Une bonne chanson pop emo. Le reste de son œuvre? Aucune idée. Somebody that I Used To Know, de Gotye, était aussi excellente, avant qu’elle devienne la trame sonore de la vie de tous les humains sur terre. Pour Edward Sharpe & The Magnetic Zeros, j’avoue avoir fait une petite exception. Home était très bonne, mais l’œuvre complète valait amplement le détour. Ça doit être parce que je les avais vus au festival Coachella, j’imagine.

Tout ça pour vous dire que c’est bien normal si le nom d’Asaf Avidan ne vous dit rien. Même le nom de son gros succès ne vous dira pas grand-chose… One Day / Reckoning Song (Wankelmut Remix). C’est certain que vous l’avez entendu des centaines de fois depuis 2012. Juré. La toune rentre dans la tête. Pas une mauvaise chanson, mais sans plus. Le genre de crowd pleaser qui plaît à toutes les radios. Juste assez pop pour jouer sans arrêt et juste assez folk pour être quand même écoutable.

Pour les besoins de cette chronique, parfois je vais explorer un peu plus loin que le «one hit wonder». Asif Avidan m’a surpris. Vraiment pas ce à quoi je m’attendais. Un genre de Nina Simone qui rencontrerait Lana Del Rey. À l’entendre, on jurerait écouter une vieille rockeuse gospel avec une touche de Bob Dylan. Un genre de pop folk qui rappelle le R’n’B et blues des années 1950-60. J’en écoute depuis 24 heures et je me dis que son gros hit a dû être autant bénéfique que néfaste pour sa carrière. Le reste de son répertoire est à des années-lumière. Bien sûr, ce qu’on connaît de One Day était un remix de Wankelmut, DJ allemand sans grande importance, mais c’est quand même le nom d’Asif Avidan qu’on retient (si on s’en souvient).

En rafale, Asif Avidan est originaire de Jérusalem, Israël. Il a fondé le groupe Asif Avidan & The Mojos en 2006. Ils ont par la suite fait trois albums. Des albums qui valent le détour. Aujourd’hui, il est revenu à une carrière solo, et c’est ainsi qu’on le verra au Métropolis ce samedi. Croyez-moi, ce One Day est loin de lui rendre justice. Je suis curieux de le voir live.

59, rue Sainte-Catherine Est

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