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Faire bonne impression

Photo: Collège Ahuntsic

Grâce à des efforts de sensibilisation de la direction, le nombre d’inscriptions au programme de techniques d’impression du Collège Ahuntsic a plus que doublé par rapport à la moyenne des dernières années.

«Bien que nous puissions accueillir 15 étudiants par cohorte, nous n’en avons présentement que 5 en troisième année et 6 en deuxième année. Mais les activités de promotion auxquelles nous avons participé, comme la campagne Pas d’imprimeur, pas d’impression, ont finalement porté leurs fruits. L’automne prochain, nous aurons ainsi un groupe complet», se réjouit Robert Legal, un des enseignants du programme.

Il s’agit d’une excellente nouvelle pour l’industrie de l’imprimé, qui connaît une importante pénurie de main-d’œuvre qualifiée à l’heure actuelle. «En raison des difficultés que connaissent les médias écrits, les jeunes croient que l’imprimerie est en déclin et ils hésitent à se lancer dans ce domaine», déplore M. Legal.

Or, le secteur de l’imprimé demeure très vigoureux. «Les journaux ne représentent qu’une infime partie du marché. Regardez autour de vous et vous constaterez qu’il existe une foule d’autres produits imprimés, dont les emballages alimentaires et les étiquettes de vêtements», illustre l’enseignant, qui cumule plus de 20 ans d’expérience. Les 4 finissants de l’année dernière ont d’ailleurs reçu pas moins de 44 offres d’emploi!

Le Collège Ahuntsic est le seul établissement de la province à offrir le programme de techniques d’impression. «Nous possédons une trentaine de presses, et nos étudiants passent 10 heures par semaine en laboratoire. Ils réalisent même de véritables travaux de production», indique M. Legal. Ils sont notamment chargés de l’impression de l’album des finissants et du Recueil intercollégial de poésie.

Au cours de leur formation, qui s’échelonne sur trois ans, les étudiants apprennent à maîtriser trois modes d’impression: l’off-set, la flexographie et la sérigraphie. «Nous abordons aussi d’autres procédés, comme la rotogravure, mais comme ils sont peu utilisés par les entreprises d’ici, nous nous y attardons moins», précise Robert Legal.

Le métier de pressier exige bien sûr des aptitudes pour la mécanique, mais aussi un sens de l’observation très développé, pour déceler toute anomalie dans l’impression. «Il faut en outre posséder une grande capacité d’adaptation aux nouvelles technologies, parce que le milieu évolue rapidement. De nos jours, les presses sont presque aussi sophistiquées que des voitures de formule 1!» s’exclame M. Legal.

Le métier en bref
• Perspectives d’emploi (mises à jour en 2013): acceptables
• Taux de chômage en 2011: modéré
• Besoins annuels totaux de 2012 à 2016: 115
• Revenu annuel moyen: 43 482$

Sources: Emploi-Avenir Québec et Information sur le marché du travail

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