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Le désavantage numérique du CH plus efficace

Paul Chiasson / La Presse Canadienne Photo: Paul Chiasson
Michel Lamarche, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Pendant plusieurs matchs, lors des dernières semaines, le travail du Canadien en désavantage numérique s’est retrouvé sous les projecteurs, pour les mauvaises raisons. Mais n’eut été d’un but de dernière seconde en troisième période, les hommes de Michel Therrien auraient disputé une cinquième rencontre consécutive sans flancher à court d’un homme mardi soir.

Dans la victoire de 5-1 du Canadien face aux Flames de Calgary au Centre Bell, le Canadien a résisté aux quatre premières situations auxquelles il a dû faire face à court d’un homme, dont trois en deuxième période. Il a cédé lors de la dernière, mettant fin à une séquence de 17 désavantages numériques d’affilée sans permettre à l’adversaire de marquer, soit depuis la première période du match du 14 janvier contre les Rangers de New York.

Le Canadien s’est même permis de marquer un but en désavantage numérique, celui de Tomas Plekanec tôt en deuxième période, ce qui permettait à la formation montréalaise de se donner une avance de deux buts.

Sur le jeu, Plekanec a profité d’une passe molle de Johnny Gaudreau pour s’échapper à deux contre un avec Paul Byron.

«J’ai vu le défenseur se laisser glisser, et je ne pouvais plus vraiment faire une passe. J’ai dirigé un tir et la rondelle est passée entre les jambes du gardien (Chad Johnson)», a relaté Plekanec.

Ce filet de Plekanec était le quatrième du Canadien à court d’un homme cette saison, et le deuxième du vétéran tchèque dans de telles circonstances.

Il s’agissait aussi de son 20e à vie en désavantage numérique, ce qui le place au deuxième rang chez le Canadien à égalité avec Bob Gainey, et de son 223e en carrière, le même total que Peter Mahovlich au 18e échelon dans l’histoire de l’équipe.

Informé du fait qu’il avait rejoint une légende du Canadien en Bob Gainey, Plekanec s’est montré modeste.

«Au fil des ans, j’ai passé beaucoup de temps en désavantage, et j’ai joué avec de bonnes équipes. Dans ces circonstances, les opportunités pour marquer des buts deviennent plus nombreuses. Je suis surtout content d’avoir aidé l’équipe à gagner le match», a souligné le vétéran joueur de la République tchèque.

Plekanec s’est aussi retrouvé au coeur de ce qui, selon Michel Therrien, s’est voulu le point saillant de la rencontre. En milieu de deuxième, alors que Jeff Petry se trouvait déjà au cachot, Jacob De La Rose est venu l’y rejoindre, plaçant les Flames avec l’avantage de deux hommes pendant 47 secondes.

Comme si ça n’allait pas déjà mal, Shea Weber, qui tenait d’écouler le temps avec Plekanec et Alexei Emelin, a brisé son bâton. Plekanec lui a alors glissé le sien pendant une vingtaine de secondes, le temps que le Canadien parvienne à dégager son territoire.

«Nous avons été un peu chanceux. Ils ont perdu la rondelle et mal réagi. J’ai eu une chance de quitter la glace et nous avons écoulé les deux punitions. On va le prendre», a souligné Plekanec.

Après un début de saison laborieux, Plekanec connaît de bien meilleurs moments et le trio qu’il complète avec Paul Byron et Artturi Lehkonen est, match après match, l’un des meilleurs du Canadien depuis quelques rencontres.

«C’est un trio qui se complète bien, a soutenu Michel Therrien. Ils sont très responsables sur la patinoire, avec la rondelle aussi. ‘Pauly’ amène beaucoup de vitesse et Lehkonen, pour un jeune de 21 ans, fait beaucoup de bonnes choses offensivement et défensivement.»

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