Soutenez

Sebastian Vettel donne le ton à la saison de F1

MELBOURNE, Australie — Sebastian Vettel a bondi de joie sur le podium du Grand Prix d’Australie, l’index de la main droite levé, en guise de célébrations pour marquer la fin de la disette de Ferrari et une pause dans la domination de Mercedes.

Ce succès couronne également le retour de Ferrari au sommet du championnat du monde, à tout le moins après la première course de la saison.

Ferrari n’avait pas triomphé depuis la victoire de Vettel à Singapour en septembre 2015, et l’immense joie de l’Allemand témoigne d’une confiance renouvelée.

«Présentement, je suis au septième ciel, s’est exclamé le quadruple champion du monde après s’être imposé devant les deux pilotes Mercedes, Lewis Hamilton et Valtteri Bottas. C’est une magnifique journée pour nous. Toute l’écurie a travaillé très dur et a à peine fermé l’œil cette semaine dans l’espoir de décrocher ce résultat.»

Avec les nouveaux règlements en vigueur en 2017 pour rendre les F1 plus rapides — pneus plus larges, meilleure aérodynamique et plus d’appuis — Vettel a démontré que la bonne tenue des Ferrari lors des essais hivernaux était légitime.

«C’est bon de savoir que nous avons une formidable voiture et ce n’est que le commencement, a poursuivi Vettel. Il nous reste beaucoup de travail mais nous allons d’abord profiter du moment présent.»

Vettel a franchi l’arrivée en une heure 24 minutes et 11,672 secondes, presque 10 secondes devant Hamilton. Il a offert à Ferrari sa première victoire en Australie depuis celle de Kimi Raikkonen en 2007. Le Finlandais, l’autre pilote Ferrari, s’est classé quatrième.

À ses débuts en F1, le jeune pilote canadien Lance Stroll a été contraint à l’abandon au 42e tour à la suite d’un problème de frein.

Le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull) a pris la cinquième position, devant le Brésilien Felipe Massa (Williams), les deux seuls autres pilotes à terminer dans le même tour que Vettel.

Le Mexicain Sergio Perez (Force India), l’Espagnol Carlos Sainz fils (Toro Rosso), le Russe Daniil Kvyat (Toro Rosso) et le Français Esteban Ocon (Force India) ont complété l’épreuve dans les points.

Le prochain Grand Prix sera présenté à Shanghai, en Chine, dans deux semaines.

Première victoire depuis 2015

Pour une deuxième année de suite, Hamilton a amorcé l’épreuve en position de tête sur le circuit d’Albert Park mais s’est contenté du deuxième rang. L’an dernier, il avait cédé la victoire à son coéquipier Nico Rosberg, qui l’a finalement devancé pour le titre en fin de saison avant d’annoncer sa retraite.

Cette fois, Vettel s’est emparé de la tête de la course quand Hamilton est rentré très tôt aux puits (18e tour) pour changer de pneus et il s’est ensuite retrouvé coincé derrière Verstappen.

Vettel a attendu beaucoup longtemps pour effectuer son arrêt et il a graduellement accru son avance pendant que Hamilton se montrait prudent pour ménager ses gommes et s’assurer de terminer la course.

«C’est la course automobile, a reconnu Hamilton, ajoutant que c’était sa décision de rentrer aux puits et de changer de pneus. Félicitations à Sebastian qui a fait un super boulot et bravo à Ferrari.

«Cela montre que nous avons une vraie compétition cette saison et c’est un défi que nous apprécierons relever. Ce sera génial pour les amateurs.»

Mercedes a remporté 19 des 21 Grands Prix la saison dernière, les deux autres victoires allant à Red Bull.

Mais Red Bull n’a pas été dans le coup à Melbourne, Verstappen (5e) franchissant l’arrivée à presque 29 secondes de Vettel. Le favori local Daniel Ricciardo a pour sa part connu une journée de misère.

Un changement de boîte de vitesses imprévu de sa Red Bull avant la course l’a contraint à partir des puits quelques minutes après le lancement de l’épreuve. Puis une panne de moteur a mis fin à sa course à son 40e tour. Un week-end à oublier pour l’Australien.

«Ce fut vraiment une longue semaine, a réagi Ricciardo. Je suis heureux de faire une croix sur ce Grand Prix.»

Il fait partie des sept pilotes qui n’ont pas complété la course. L’ancien champion du monde Fernando Alonso a continué à peiner au volant de sa McLaren, abandonnant au 50e des 57 tours.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.