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Raonic mènera la cohorte canadienne à Wimbledon

Canada's Milos Raonic celebrates after defeating France's Gilles Simon during their third round match at the Australian Open tennis championships in Melbourne, Australia, Saturday, Jan. 21, 2017. (AP Photo/Aaron Favila) Photo: The Associated Press

WIMBLEDON, Royaume-Uni — Le Canada était déjà assuré de compter trois représentants dans le tableau principal du tournoi de Wimbledon, mais ce chiffre a doublé au cours des deux dernières semaines.

Milos Raonic, Eugenie Bouchard et Vasek Pospisil étaient assurés de se retrouver parmi les 128 joueurs inscrits au tableau principal, mais l’impressionnant parcours de Denis Shapovalov au tournoi du Queen’s Club à Londres il y a deux semaines lui a permis d’obtenir une invitation, tandis que Bianca Andreescu et Françoise Abanda s’adjugeaient leur laissez-passer après avoir remporté leurs trois matchs de qualifications, qui se sont terminées vendredi.

Ce sera le premier tournoi du Grand Chelem de Shapovalov. Le tennisman âgé de 18 ans originaire de Richmond Hill, en Ontario, s’est qualifié en défaisant la 47e raquette mondiale Kyle Edmund au Queen’s Club, tandis que Andreescu, une joueuse de 17 ans originaire de Mississauga, en Ontario, et Abanda, une Montréalaise de 20 ans, prendront part à un troisième tournoi majeur en carrière.

Shapovalov et Andreescu, qui sont encore très jeunes, ont déclaré que de se retrouver dans le tableau principal à Wimbledon était «surréaliste».

«Je suis très heureuse du niveau de mon jeu ces derniers temps, a déclaré Andreescu samedi à Wimbledon. J’étais très déterminée. Je voulais vraiment (me qualifier). J’y suis parvenue, et maintenant j’y suis.»

Au premier tour mardi, elle affrontera Kristina Kucova.

«Je sais seulement qu’elle tient sa raquette à deux mains des deux côtés», a confié Andreescu à propos de la 105e joueuse mondiale.

À l’instar d’Andreescu, Abanda, présentement 142e au monde, a de bonnes chances de l’emporter contre la Japonaise Kurumi Nara, 94e mondiale.

La tâche risque d’être plus compliquée pour Bouchard, 61e raquette mondiale, qui a rendez-vous avec l’Espagnole Carla Suarez Navarro, 25e tête de série. Sa blessure à la cheville droite, qui l’a ennuyée aux Internationaux de France, est toujours préoccupante.

«Elle va suffisamment bien pour que j’y pense plus lorsque je saute sur le terrain, a évoqué Bouchard, qui a perdu ses deux seuls matchs sur le gazon en tournois préparatoires à Wimbledon. Je porte une attelle, et ce sera probablement comme ça jusqu’à la fin de la saison. Les risques sont trop grands que j’aggrave la blessure. Ça pourrait alors devenir beaucoup plus grave.»

Bouchard, qui présente une fiche de 1-2 en carrière contre Suarez Navarro, connaît bien l’Espagnole puisqu’elle s’est entraînée avec elle il y a deux semaines à Majorque.

Elle jouera lundi, tout comme Abanda et Shapovalov, tandis que Raonic, Andreescu et Pospisil entameront leur tournoi le lendemain. Pospisil est vraisemblablement celui qui devra relever le défi le plus corsé au premier tour, puisqu’il devra se mesurer à l’Autrichien Dominic Thiem, huitième raquette mondiale.

De son côté, Shapovalov, 164e, croisera le fer avec Jerzy Janowicz, qui avait atteint le carré d’as à Wimbledon en 2013.

Le Canada fonde cependant ses principaux espoirs de succès du côté masculin sur Raonic, qui fut finaliste l’an dernier à Wimbledon contre Andy Murray. Et ce, même s’il s’est incliné 7-6(5), 7-6(8) au premier tour du tournoi du Queen’s Club il y a deux semaines devant Thanasi Kokkinakis — un match qu’il a dominé sans toutefois parvenir à briser le service de l’Australien de 21 ans.

Toutefois, ce que retient Raonic, c’est qu’il a maintenant disputé six tournois depuis le début du mois de mai sans subir de blessure.

«Je n’ai aucune douleur, a confié Raonic, qui a récemment embauché l’ex-entraîneur de l’ATP Michal Novotny pour superviser sa condition physique. J’ai complètement changé mon programme d’entraînement. J’ai passé beaucoup de temps sur la terre battue et le gazon, et ces surfaces sont plus douces sur le corps. Les choses sont beaucoup plus positives. Mon corps va bien.»

Il entamera son parcours contre le 50e joueur mondial Jan-Lennard Struff. À six pieds cinq pouces, Raonic a décrit l’Allemand comme étant «un cogneur, qui est audacieux et qui n’a pas froid aux yeux — je devrai regarder de la vidéo».

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