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Une pause qui a été bénéfique pour Hesjedal

QUÉBEC – Le cycliste canadien Ryder Hesjedal s’est présenté à Québec revigoré par le répit dont il a profité chez lui en Colombie-Britannique, à la suite de sa participation aux Jeux olympiques de Londres, le mois dernier.

Le champion du Tour d’Italie en mai, premier Canadien de l’histoire vainqueur d’un grand tour cycliste, a hâte d’en découdre avec l’élite mondiale qui prendra part aux Grands Prix de Québec et de Montréal, vendredi et dimanche.

Hesjedal a dit mercredi que ce moment d’arrêt, vers la fin d’une saison fort bien remplie, s’est avéré fort salutaire.

C’était la première fois depuis le mois de février qu’il était de retour à la maison, et on a souligné sa conquête italienne en organisant un défilé de champion.

«D’avoir remporté le Giro cette année a changé ma vie, a-t-il évoqué. Je ne me lasse pas de dire que je suis le champion du Tour d’Italie. J’y repense à tous les jours depuis que c’est arrivé en mai dernier et c’est toujours une source de motivation additionnelle pour moi avant chacune des courses auxquelles je participe.»

Son abandon pour blessure au Tour de France ainsi que ses résultats olympiques peu concluants (63e à la course sur route et 28e au contre-la-montre) n’ont aucunement entaché son enthousiasme.

«Ç’a été frustrant d’avoir été contraint d’abandonner au Tour de France, a-t-il dit. Aux Jeux olympiques, ce sont des courses d’une journée incomparables à ce qu’on vit au cours d’une année de compétitions. La conquête du Giro fait contrepoids à ces revers de fortune.»

Le plein d’énergie refait, l’athlète âgé de 31 ans affirme être plus motivé que jamais de renouer avec le succès à Québec et à Montréal, où il a pris les quatrième et troisième places, respectivement, à l’occasion de la première présentation de l’événement, il y a deux ans. En 2011, Hesjedal n’avait pu faire mieux qu’une 11e position à Montréal.

La compétition sera encore fort relevée cette année, même si plusieurs des meilleurs cyclistes prennent part actuellement au Tour d’Espagne. Outre Hesjedal (Garmin-Sharp), le Slovaque Peter Sagan (Liquigas-Cannondale), le Français Thomas Voeckler (Europcar), vainqueur à Québec en 2010, le Britannique Geraint Thomas (Sky), champion olympique de la poursuite par équipes à Londres, et son coéquipier norvégien Edvald Boasson Hagen, deuxième à Québec en 2010, sont d’autres prétendants aux titres.

Le peloton des Grands Prix de Québec et de Montréal, qui comptent au classement de l’Union cycliste internationale (UCI), sera composé de 18 équipes ProTeam et de trois équipes professionnelles Continentales. Équipe Canada, composée de huit coureurs canadiens de la relève, ne disputera que l’épreuve de Québec.

Sprint du jeudi

Pour la deuxième année de suite, la course de Québec sera précédée, jeudi, d’une épreuve de sprint. Il s’agit d’une course d’un kilomètre sur la Grande Allée mettant en vedette un représentant de chacune des équipes. Les coureurs disputent un sprint par vagues de trois ou quatre coureurs. Les deux premiers de chacune des vagues se qualifient pour le tour suivant, jusqu’à la finale qui couronne le grand champion.

Vendredi, les 176 participants négocieront un parcours long de 201,6 kilomètres, soit 16 boucles de 12,6 km chacune, avec un dénivellé total de 2976 mètres.

Dimanche, l’épreuve de Montréal aura lieu sur un circuit routier de 12,1 kilomètres à parcourir 17 fois, incluant la côte Camilien-Houde, pour une distance de 205,7 km et une dénivellation de 3893 mètres.

«Ce sont des parcours peu commodes, avec de bonnes montées, a résumé Hesjedal. Vous devez être un cycliste complet, bon grimpeur et sprinter. Au cours des premières années, on a vu de petits groupes régler l’affaire au sprint. Je m’attends de voir des groupes plus imposants cette année.»

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