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Des prédictions pour la fin de la saison de la LCF

On regarde dans notre boule de cristal footballistique et voici ce qu’on voit pour les prochaines semaines, cruciales, dans la Ligue canadienne de Football.

Les Alouettes affronteront Toronto en finale de l’Est.
On voit mal les décevants Tiger-Cats, et encore moins les moribonds Blue-Bombers, réussir à devancer les clubs des métropoles québécoise et ontarienne.

Argonauts comme Alouettes se détachent lentement mais sûrement de leurs adversaires de la division Est. La principale raison en est le coaching. Marc Trestman et Scott Milanovich ont leur équipe bien en main, tandis que leurs collègues de Winnipeg et de Hamilton semblent perdre le contrôle de la leur.

Les Lions seront de la Coupe Grey.
«Les Rois Lions» comme certains les surnomment déjà. Référence à Walt Disney ou pas, les félins de la Colombie-Britannique paraissent indétrônables, au sommet de leur royaume de l’ouest. Ils ont probablement encerclé le 25 novembre prochain sur leur calendrier.

Le receveur Chris Williams inscrira 20 touchés.
Le rapide receveur des Tiger-Cats en a déjà 12, ce qui constitue un fait d’armes prodigieux en soi. En attrapant des passes ou en retournant des bottés, dire que Williams domine relève de l’euphémisme. Oui, 20, c’est beaucoup, mais s’il y a un joueur qui peut inscrire 8 majeurs en 7 matchs, c’est lui.

Le directeur général Joe Mack se fera montrer la porte.
Il a perdu la plupart de ses joueurs vedettes durant l’hiver et s’est aliéné le public manitobain en renvoyant l’entraîneur-chef Paul LaPolice cet été. Le DG de Winnipeg n’a plus de marge de manœuvre. À moins que son équipe n’effectue un virage à 180 degrés cet automne, M. Mack risque de passer la prochaine saison morte à se chercher un nouvel emploi.

Jamel Richardson terminera la saison sous la barre des 1 000 verges.
Qui l’aurait cru? Après une campagne remarquable de 1 700 verges en 2011, l’imposant demi inséré des Oiseaux continue de collectionner les performances pépères. Ce n’est certainement pas avec une moyenne de 61 verges par rencontre que J-Rich atteindra l’ambitieux objectif qu’il s’est fixé au début de la saison : 2 000 verges. Peut-être a-t-il eu les yeux plus grands que la panse.

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