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Quelques pilotes de F1 sous la loupe

MONTREAL, QC - JUNE 11: Lewis Hamilton of Great Britain and Mercedes GP celebrates on the podium after winning the Canadian Formula One Grand Prix at Circuit Gilles Villeneuve on June 11, 2017 in Montreal, Canada. (Photo by Dan Istitene/Getty Images) Photo: Getty Images

La course est serrée au classement des pilotes de Formule 1 cette saison. Lewis Hamilton 
réussira-t-il à distancer ses concurrents? Sebastian Vettel et Daniel Ricciardo viendront-ils 
brouiller les cartes? Métro vous propose trois prétendants à la victoire et 
trois pilotes à surveiller en fin de semaine sur le circuit Gilles-Villeneuve.

Les prétendants

Lewis Hamilton (Mercedes)
Le coureur britannique a fait son nid dans la pole du circuit Gilles-Villeneuve. Depuis 2015, personne ne l’a délogé de la première place sur la grille de départ. En fait, à partir de ses débuts, en 2007, le Britannique a remporté six courses sur cette piste à Montréal, ville qu’il a souvent dit apprécier. À pareille date l’an dernier, Sebastian Vettel (Ferrari) avait surpassé Hamilton par un important total de 25 points au classement des pilotes, mais la victoire de l’Anglais lui avait permis de réduire le fossé de moitié. Cette fois-ci, c’est le représentant de Mercedes qui est dans le siège du meneur, 14 petits points devant Vettel. Est-ce que ce sera une quatrième victoire d’affilée à Montréal pour Hamilton? Ce qui est certain, c’est qu’elle lui permettrait de respirer un peu au classement cumulatif.

Sebastian Vettel (Ferrari)
La saison dernière 
s’est amorcée sur les chapeaux de roue pour l’ex-champion du monde. L’Allemand a terminé les six premières courses de la campagne dans le top 2 et semblait en voie de remporter le championnat. C’est à Montréal que ça s’est corsé. Après avoir vu son véhicule encaisser des dommages, Vettel n’a pas pu faire mieux qu’une quatrième place sur l’île Notre-Dame. Dans les trois courses suivantes, il n’a amassé que 36 points, 11 de moins que son rival Lewis Hamilton. L’écart au classement avait fondu comme neige au soleil. Cette année, le coureur allemand, qui tire déjà de l’arrière, ne peut se permettre de laisser Hamilton filer sur son circuit de prédilection.

Daniel Ricciardo (Red Bull)
L’Australien vient peut-être de s’inviter dans la course au titre de champion du monde grâce à sa victoire à Monaco, il y a deux semaines. Son écurie, Red Bull, en a déçu plus d’un en 2017, amassant 100 points de moins que la saison précédente. Cette année, si les courses du Bahreïn et de l’Azerbaïdjan ont été désastreuses pour Ricciardo et son coéquipier, Max Verstappen, Red Bull a déjà réussi à terminer parmi les cinq premiers à six reprises. Des résultats couronnés par les deux victoires de Ricciardo. Le pilote de 28 ans, qui a obtenu sa première victoire en carrière à Mont-réal, en 2014, et un top 3 l’an dernier, voudra sans doute profiter du Grand Prix du Canada pour menacer Vettel et Hamilton au classement.

Les pilotes à surveiller

Lance Stroll (Williams)

La nouvelle voiture de l’écurie Williams ne sied visiblement pas au jeune pilote québécois. Le natif de Mont-Tremblant, qui en sera à une seconde apparition au circuit Gilles-Villeneuve, n’a obtenu qu’une place au top 10 cette saison, ce qui le place au 16e rang sur 20 coureurs après 6 courses. Stroll n’a pas hésité à critiquer son véhicule cette saison, et son écurie a répondu en promettant des changements… qui devraient être effectués quelques semaines après la course montréalaise. L’édition 2017 du Grand Prix restera dans la mémoire des amateurs comme celle des premiers points dans la carrière du coureur canadien. L’édition 2018 pourrait en désenchanter quelques-uns, surtout si on se fie à la 17e place de Stroll à Monaco, il y a deux semaines.

Charles Leclerc (Sauber)
Si Stroll a réussi à obtenir les premiers points de sa carrière devant ses partisans la saison dernière, Charles Leclerc a eu plus de difficulté devant les siens il y a deux semaines. Le Monégasque a dû abandonner la course après 70 tours en raison d’un contact avec Brendon Hartley (Toro Rosso). Malgré tout, les amateurs de vitesse montréalais devront garder Leclerc à l’œil. La recrue a remporté les championnats de GP3 et de F2 en 2016 et en 2017 et a été ciblée par Ferrari pour remplacer Kimi Räikkönen dans les prochaines années. Montréal s’avère souvent un bon baptême pour les jeunes coureurs, Hamilton y ayant obtenu sa première victoire à 22 ans et Ricciardo, à 24. La voiture de deuxième niveau de Leclerc l’empêchera probablement de se hisser sur la première marche du podium, mais il pourrait bien atteindre le top 10.

Fernando Alonso (McLaren)
Alonso et sa nouvelle écurie étaient décidément faits l’un pour l’autre. D’un côté, le pilote espagnol n’a pas terminé dans le top 5 du classement des pilotes depuis 2013, lorsqu’il avait atterri loin derrière Sebastian Vettel, en deuxième position. De l’autre, McLaren n’a pas obtenu meilleure place que cinquième au championnat des constructeurs depuis le départ de Lewis Hamilton pour Mercedes en 2013. Pourtant, cette année, Alonso pointe le bout de son nez au septième rang du classement des pilotes. Le vétéran espagnol est même le seul coureur du top 7 à ne pas courir pour Mercedes, Ferrari ou Red Bull. Ça s’explique en partie par les cinq courses où il a fini dans les points. Alonso a-t-il trouvé la cure de jouvence? Le Grand Prix du Canada le révélera peut-être.

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