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L’Impact, récompensé pour son travail collectif

Peter Mccabe / La Presse Canadienne Photo: Peter Mccabe
Alexis Bélanger-Champagne, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — La cohésion défaillante en début de saison chez l’Impact semble un lointain souvenir, alors que la majorité des membres de la formation montréalaise sont maintenant au diapason.

Cette cohésion a aidé l’équipe à gagner six matchs sur huit (6-2-0) depuis une série de quatre revers par jeu blanc et voilà que les joueurs en bleu-blanc-noir affichent une confiance qui lui était inconnue il y a à peine six semaines.

L’Impact a inscrit une cinquième victoire d’affilée devant ses partisans samedi, venant à bout des Earthquakes de San Jose par le pointage de 2-0. Il faut remonter à 2015, incluant les éliminatoires, pour trouver la dernière séquence du genre de la formation montréalaise lors d’une même campagne.

«Nous jouons avec plus de confiance à la maison, nous générons plus de chances de marquer et nous semblons mieux conserver le ballon collectivement à domicile qu’à l’étranger», a souligné l’entraîneur-chef Rémi Garde après la victoire.

Au cours de sa série de succès à domicile, l’Impact a dominé ses rivaux 10-1 au chapitre des buts marqués. Ignacio Piatti a inscrit quatre de ces buts et Saphir Taïder, trois, tandis que Jeisson Vargas et Alejandro Silva ont touché la cible une fois chacun. L’autre filet est le résultat d’un but contre son camp par un rival.

Plutôt discret offensivement lors des premiers mois après son arrivée avec l’équipe, Taïder a maintenant inscrit trois buts à ses trois dernières rencontres.

«Je touche autant au ballon qu’avant et je créais aussi des occasions, mais là, ça rentre et c’est tant mieux, a dit le Français d’origine algérienne âgé de 26 ans. Je me sens autant libéré. Je marque et les projecteurs sont un peu plus sur moi. Mais je ne crois pas avoir changé mon jeu.»

De son côté, Garde a noté le travail accompli avec Taïder hors du terrain.

«Il est un joueur tellement généreux que parfois, il va trop courir et pas aux bons endroits, a expliqué Garde. Ça part toujours d’un très bon sentiment, mais nous avons travaillé avec lui pour lui montrer comment il pouvait être plus dangereux, et pas forcément marquer des buts, mais être plus haut sur le terrain dans la construction.»

«C’est vrai que le ‘coach’ me parle beaucoup, a avoué Taïder. J’ai la chance d’avoir une superbe relation avec lui. Je le respecte beaucoup et il a fait du bon travail par le passé. Il m’a offert des séances vidéo personnalisées pour m’aider à me perfectionner, m’aider à donner le meilleur de moi-même au niveau de la position sur le terrain, ne pas toujours vouloir le ballon et essayer d’être plus intelligent.»

L’attaque montréalaise avait été limitée à trois tirs non cadrés par le New York City FC, mercredi, dans un revers de 3-0 dans le Bronx. Piatti comptait alors sur Anthony Jackson-Hamel et Raheem Edwards à sa droite sur le front offensif. Samedi, Piatti a retrouvé Matteo Mancosu et Silva et les salves sont venues de toutes parts.

«Tout le monde sait que notre côté fort, c’est le gauche avec ‘Nacho’ (Piatti), a rappelé le milieu de terrain Samuel Piette. Si notre côté droit peut être fort, l’équipe adverse sait moins où fermer le jeu. Avant, il y avait deux ou trois joueurs à gauche sur ‘Nacho’. Là, Alejandro contribue, avec Ken (Krolicki) et Chris (Duvall), et (Michael) Petrasso a aussi bien fait en relève. Quand les deux côtés fonctionnent, ça change la donne.»

Pour sa part, Mancosu a obtenu une aide sur le but de Taïder, samedi, mais a également prolongé sa séquence sans toucher la cible à 12 rencontres, dont huit départs. L’attaquant italien obtient des occasions depuis un certain temps, mais hésite souvent à déclencher ou est imprécis avec ses têtes. Il a un seul but au compteur cette saison — un but marqué lors de la première rencontre, le 4 mars dernier.

«Je l’ai déjà dit, mais la générosité et l’altruisme dans une équipe sont des qualités très importantes, a mentionné Garde. Je peux pardonner beaucoup de choses à partir du moment où il y a un effort de fait pour l’équipe. Matteo est un joueur généreux qui n’est pas tout le temps en réussite. Encore ce soir (samedi), il n’a pas marqué, mais il a effectivement bien participé.»

L’Impact aura encore besoin d’un effort collectif mercredi, lors de la première manche de sa demi-finale du Championnat canadien face aux Whitecaps de Vancouver. Il s’agira pour la troupe de Garde du quatrième d’une séquence de sept matchs en 22 jours.

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