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Maciocia veut du «football Carabins»

MONTRÉAL – L’entraîneur-chef des Carabins de l’Université de Montréal, Danny Maciocia, souhaite voir son équipe revenir à un style de jeu qui lui est propre pour son match retour face au Rouge et Or de l’université Laval, samedi.

Les Carabins ont été relégués au deuxième rang de la section RSEQ du Sport interuniversitaire canadien, samedi dernier, après avoir subi un cinglant revers de 30-11 sur la pelouse du Rouge et Or.

Le club de Québec est maintenant seul au premier rang grâce à sa fiche parfaite de 6-0, tandis que les Carabins ont subi un premier revers cette saison.

Ce qui a particulièrement agacé Maciocia, ce sont les erreurs d’exécution. Il estime d’ailleurs que les deux équipes ont disputé un match semblable.

«C’est clair que nous avons perdu la bataille de la ligne de mêlée, que ce soit en attaque ou en défense. C’est ce qui a fait la différence, a noté l’entraîneur-chef. La réalité, c’est qu’ils ont fait quelques jeux de plus que nous.

«Après trois quarts, chaque équipe avait réussi 10 premiers essais, mais eux disposaient d’une avance de 30-1, surtout en raison de trois gros jeux. Alors que nous mettions le ballon au sol, ils ont de leur côté été capables de saisir leurs opportunités. Ça nous a beaucoup fait mal.»

Bien que cette défaite ait fait glisser les Carabins du troisième au cinquième rang parmi toutes les équipes canadiennes (le Rouge et Or est maintenant quatrième), Maciocia ne s’en fait pas outre mesure. Il a d’ailleurs imagé cette défaite et le match de ce week-end par un autre revers, subi alors qu’il dirigeait les Eskimos d’Edmonton, de la LCF, en 2005.

«Nous devions aller jouer le dernier match de la saison régulière à Calgary pour déterminer de l’avantage du terrain en première ronde des séries. Nous avions alors perdu ce match 40-13. La semaine suivante, nous étions de retour à Calgary et nous avons remporté le match, en route vers la conquête de la coupe Grey.

«C’est pour ça qu’il ne faut pas paniquer après un match. Parfois une défaite comme celle-là, même si elle ne semble pas contenir beaucoup d’aspects positifs, il faut être capable d’aller en chercher. À long terme, ça peut également t’aider.»

Le vétéran de 14 saisons dans la Ligue canadienne avait prévu rencontrer ses joueurs pour la première fois depuis ce revers en fin d’après-midi, mardi.

«Je ne crois pas avoir besoin de leur rappeler que ce n’est qu’un match. Il faut le mettre derrière nous et apporter les correctifs nécessaires en vue du prochain match.»

Il souhaite maintenant que son club retrouve ce qu’il appelle le «football Carabins».

«Je fais toujours référence à l’exécution. Que ce soit en attaque, en défense ou au sein des unités spéciales, c’est toujours l’exécution qui a manqué dans ce match-là, a-t-il analysé. On va parler de cela en détails, tout en visionnant le match.

«Pour samedi, si on est en mesure de corriger ce manque d’exécution, de nous retrouver dans des situations de deuxième essai avec quatre à six verges à franchir et de les condamner à devoir jouer des ‘deuxièmes et long’, là, on jouera du ‘football Carabins’. C’est ce qu’on vise.»

Campagne de financement

Maciocia a rencontré les médias, mardi, dans le cadre du dévoilement du troisième uniforme des Carabins, qu’ils porteront pour le match du week-end.

Ce nouvel uniforme, de couleur grise, est complété par un casque argenté à l’effigie de l’élément principal du logo de Campus Montréal, un « M », pour Montréal qui rappelle un trois couché sur le côté qui se veut un clin d’œil aux trois établissements — HEC Montréal, Polytechnique Montréal et l’Université de Montréal — qui fournissent des joueurs à l’équipe.

«Je crois que nos partisans vont tomber en amour avec ce chandail et il plaît beaucoup à nos joueurs», a indiqué Maciocia.

Campus Montréal est la campagne majeure de financement de ces trois établissements qui sera lancée cet automne.

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