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Les Lakers ne sont pas si mauvais

Avec son dossier de 9-12 depuis le début de la saison, l’équipe californienne n’a pas répondu aux attentes jusqu’à présent.

Cela ne veut toutefois pas dire que les Lakers de Los Angeles connaîtront une année de misère. En ce moment, ils sont simplement victimes du battage médiatique dont ils ont fait l’objet avant et pendant la campagne.

C’est le genre de chose qui arrive quand une équipe qui compte déjà sur Kobe Bryant et Pau Gasol fait l’acquisition du meilleur pivot de la ligue – Dwight Howard – et d’un des meilleurs meneurs de jeu – Steve Nash.

Mais on dirait que personne n’avait pensé que ces vedettes auraient besoin de temps pour s’ajuster, pour apprendre à jouer ensemble. Même si des joueurs de grand talent se retrouvent dans la même équipe, cela ne veut pas dire que la transition se fait sans heurts. Si vous ne me croyez pas, demandez à l’édition 2010-2011 du Heat de Miami.

En plus de cela, Nash est blessé, Gasol a des problèmes de genou, Howard n’a toujours pas trouvé son rythme et l’équipe tente de s’adapter à son nouvel entraîneur, Mike D’Antoni. Heureusement que Kobe semble avoir rajeuni de cinq ans; sinon les Lakers seraient dans une situation encore plus précaire.

Donc, si on considère la période d’ajustement que l’équipe devait nécessairement vivre et les imprévus, la fiche de 9-12 n’est pas si vilaine. Surtout que les Lakers sont dans le top 10 au chapitre de l’efficacité en attaque et dans le top 15 en défense, selon le classement de basketball-reference.com.

Le vrai problème
Comme le souligne John Hollinger, d’ESPN, le vrai problème des Lakers est sur le banc. Les joueurs remplaçants, qui doivent prendre la relève quand les étoiles ne sont pas sur le terrain, ne sont simplement pas à la hauteur. Ce manque de profondeur est encore plus évident à cause des blessures à Nash et à Gasol.

Comme Jordan Hill, Jodie Meeks, Antwan Jamison et Chris Duhon n’apportent déjà pas grand-chose, la situation peut rapidement se transformer en catastrophe s’ils doivent jouer plusieurs minutes dans un match. Dans ce groupe, seul Jamison est relativement compétent, et cela, seulement s’il est dans un rôle de soutien.

Toujours selon Hollinger, cette situation a de quoi inquiéter les partisans des Lakers. L’état-major de l’équipe ne réussit pas, depuis quelques années déjà, à embaucher des joueurs de soutien de qualité à un prix abordable. Pourtant, Los Angeles n’a jamais eu de difficulté à attirer des joueurs autonomes. Depuis toujours, on a l’impression que les joueurs font la file pour avoir le plaisir de porter le jaune et le violet. Les lacunes de l’alignement sont donc le produit d’erreurs de la direction et non la triste conséquence du manque d’attrait de l’équipe aux yeux des meilleurs éléments de la ligue.

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