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Patrice Brisebois s’inspire de Claude Ruel

Alexandre Geoffrion-McInnis - La Presse Canadienne

MONTRÉAL – Patrice Brisebois a dressé un bilan positif de sa première saison passée à titre d’entraîneur responsable du développement des joueurs du Canadien de Montréal, et il a précisé qu’il s’était inspiré de son mentor, Claude Ruel, afin de relever le défi avec brio.

À quelques jours du premier anniversaire de son embauche, l’ex-défenseur de 42 ans a dit avoir apprécié la relation qui s’est tissée entre les jeunes joueurs de l’organisation et lui. Il dit d’ailleurs suivre le modèle de Ruel, un entraîneur-chef et recruteur hors-pair à qui l’ont doit notamment les sélections de Guy Lafleur, Gilbert Perreault, Bob Gainey et Larry Robinson.

«’Piton’ Ruel l’a toujours dit: ‘C’est mes p’tits gars’. J’ai deux filles, et les jeunes joueurs du Canadien ce sont comme mes petits gars, a expliqué Brisebois samedi, en marge du Grand Prix de Formule 1 du Canada. Je veux qu’ils réussissent et qu’ils se surpassent. Je veux leur donner les meilleurs conseils et les entourer, mais ils doivent faire les efforts pour connaître du succès. C’est simple, j’ai adoré ma première saison, et j’ai beaucoup appris.»

Bien qu’il n’ait pas particulièrement porté attention au repêchage de la LHJMQ, qui se tenait samedi, Brisebois a admis qu’il avait redoublé d’efforts en prévision du repêchage de la LNH qui sera présenté à la fin du mois de juin au New Jersey.

«Je pense que j’ai vu défiler une cinquantaine de joueurs au ‘combine’ cette semaine, dont une trentaine de la LHJMQ, a-t-il rappelé. On fait nos devoirs, on ne veut pas manquer un joueur.»

Il a également tenu à saluer l’embauche de Patrick Roy, son ex-coéquipier chez le Canadien, par l’Avalanche — union qu’il a qualifiée de «match parfait».

«Je suis content pour Patrick, et j’ai beaucoup de respect pour lui parce qu’il a gagné partout où il est passé et qu’il a accepté de passer huit ou neuf ans dans les autobus du junior, a mentionné Brisebois. Mais je ne suis pas surpris de son embauche, parce que Patrick c’est un passionné, et je sais qu’il va tout faire pour gagner. Il était temps qu’il passe à une autre étape de sa carrière.»

En transition vers le stock-car

Brisebois, un passionné de course qui a couru pendant de nombreuses années sur le circuit Gilles-Villeneuve en Challenge Ferrari, a indiqué que la transition vers le stock-car se faisait bien jusqu’à présent.

«J’ai décidé d’aller en série Canadian Tire parce que c’est la série la plus populaire, a expliqué celui qui possède toujours une Ferrari pour la promenade. C’est certain que c’est différent de conduire une Ferrari, car le NASCAR c’est pesant, c’est beaucoup de freins et c’est de la vitesse. J’ai bien aimé l’ambiance qui régnait en Challenge Ferrari, mais il faut faire des choix.»

Bien qu’il n’ait pas autant de temps qu’il le souhaiterait pour peaufiner sa technique de pilotage en raison de ses obligations auprès du Canadien, l’ex-défenseur québécois a dit espérer entamer sa saison lors de la prochaine épreuve de la série Canadian Tire, présentée les 6 et 7 juillet sur le circuit ICAR de Mirabel.

«Le problème, c’est que les 6 et 7 juillet c’est notre camp des recrues, alors je ne sais pas si je pourrai y être. Je vais peut-être devoir demander à mes patrons (du Canadien) si je ne peux pas me faufiler», a-t-il conclu en s’esclaffant.

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