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Deux médailles pour le Canada en longue piste

HEERENVEEN, Pays-Bas – Ivanie Blondin, d’Ottawa, et le Québécois Laurent Dubreuil ont remporté des médailles lors du Championnat du monde simple distance de patinage de vitesse, dimanche, à Heerenveen, aux Pays-Bas.

Blondin s’est classée deuxième dans l’épreuve du départ de masse, grâce à un chrono de 8:23,38, seulement 15 centièmes de seconde derrière la gagnante, la Néerlandaise Irene Schouten. Marika Huisman, une autre Néerlandaise, a terminé au troisième rang, en 8:38,70.

«J’aurais préféré la médaille d’or, mais terminer première à ce stade-ci de ma carrière, ça reste un exploit important pour moi, alors je suis quand même contente de ma deuxième place, a déclaré Blondin. Ça reste une performance que je savoure beaucoup, qui vient s’ajouter à une saison fantastique.»

De son côté, Dubreuil, qui est originaire de Lévis, a mérité la médaille de bronze lors de l’épreuve du 500 mètres.

Sixième grâce à un temps de 34,971 secondes après la première course, le Québécois a retranché deux dixièmes de seconde à son chrono lors de son retour en piste, parcourant la distance en 34,723 secondes, pour un total de points de 69,694.

Il a terminé à 763 millièmes de point du vainqueur, le Russe Pavel Kulizhnikov, tandis que le Néerlandais Michel Muder se classait deuxième, avec un total de 69,622.

Dubreuil peut donc crier «Mission accomplie», car il s’était fixé l’objectif de monter sur le podium.

«Je suis sur un nuage, a admis Dubreuil, qui est devenu le premier médaillé canadien au 500 mètres à ces championnats depuis que Jeremy Wotherspoon avait obtenu l’or en 2008, à Nagano.

«Après mon premier 500 mètres, je me disais que ça allait prendre une vraiment bonne course. Les gars avaient été extrêmement rapides. Je n’avais rien à perdre, car je n’étais pas en position pour remporter une médaille. J’ai attaqué la course comme je le pouvais, sans aucune crainte. Ç’a donné la meilleure course de ma carrière et le résultat que j’espérais.»

Rapidement au départ de la deuxième vague, Dubreuil a senti qu’il pouvait réaliser la meilleure performance de sa carrière.

«Je le savais, mais il ne suffit pas de le savoir. Tu peux avoir les meilleurs 50 premiers mètres de ta vie, mais tomber 75e…»

Grâce à un départ de qualité, Dubreuil, qui se classe deuxième au classement général de la Coupe du monde sur cette distance, a complété une excellente première section de course.

«J’ai eu tout un départ et mes poussées étaient bonnes et agressives. Mon premier virage à l’extérieur était aussi vraiment bon, a-t-il relaté.

«Le dernier virage est plus complexe, car il est extrêmement difficile à négocier à haute vitesse. C’est le désavantage du corridor extérieur, mais j’ai eu un bon virage et ça m’a permis de finir la course en force», a poursuivi celui qui n’a pas eu besoin de regarder le chrono pour savoir qu’il avait fait la meilleure course de sa vie.

Malgré cela, le Lévisien a été surpris par son temps de 34,723 secondes.

«Même avec mes sensations parfaites, je ne pensais pas aller aussi vite.»

Selon Dubreuil, le niveau de compétition a été fort relevé pendant le week-end.

«Tout le monde est allé plus vite que pendant la saison. Ç’a pris mes meilleures courses de la saison, incluant ma meilleure course en carrière, et de loin, a-t-il fait remarquer.

«Il fallait avoir une bonne préparation et ça s’est passé comme je l’espérais et comme je m’y attendais. J’étais au sommet de ma forme et ç’a paru sur la glace et dans le résultat», a ajouté Dubreuil, qui se concentrera dorénavant sur les Mondiaux de sprint qui se tiendront au Kazakhstan, à compter du 28 février.

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