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Rappelé, Pateryn jouera contre les Islanders

Photo: The Canadian Press

BROSSARD, Qc – Le Canadien de Montréal a procédé au rappel du défenseur Greg Pateryn de son club-école des Bulldogs de Hamilton, vendredi matin, et tout indique que c’est pour le faire jouer.

Ce rappel s’inscrit dans la foulée du revers de 5-2 contre les Sénateurs d’Ottawa, jeudi, au Centre Bell, au cours duquel le Tricolore a alloué cinq buts sans réplique lors des deux dernières périodes. Mardi, les hommes de Michel Therrien avaient concédé 36 tirs au Lightning de Tampa Bay dans un revers de 1-0, en prolongation.

L’Américain de 24 ans effectue son deuxième séjour avec le Canadien cette saison, après avoir été rappelé le 15 février. Pateryn avait alors pris part à six rencontres sans s’inscrire à la feuille de marque. En neuf parties en carrière, Pateryn est toujours à la recherche d’un premier point dans la LNH.

Le costaud défenseur (6’2 » et 222 livres) a admis être étonné d’avoir été rappelé, compte tenu que l’équipe compte déjà sur huit autres joueurs à la ligne bleue.

«Oui, j’ai été surpris car je suis capable de compter, a déclaré Pateryn, en faisant allusion au nombre de défenseurs déjà à Montréal. Mais j’étais emballé de recevoir le coup de fil, et je suis heureux de profiter d’une autre opportunité de faire mes preuves.»

Dans les minutes qui ont suivi la séance d’entraînement du Canadien vendredi, Pateryn ne savait pas encore s’il serait en uniforme, samedi, face aux Islanders de New York. Toutefois, Therrien a résolu l’énigme à la fin de son point de presse — du moins en partie — en confirmant qu’il serait de la partie.

Celui qui pourrait écoper est Nathan Beaulieu, qui a terminé le match de jeudi avec un différentiel de moins-3 et qui n’a été réuni à aucun autre des huit arrières en uniforme vendredi matin. Mais l’entraîneur-chef du Tricolore a bien pris soin d’aviser les médias qu’il ne s’agissait pas d’une certitude.

«N’allez pas tirer des conclusions tout de suite sur celui qui va sortir (de la formation) mais, dans le cas de Pateryn, nous aimons son jeu physique le long des rampes. Nous aimons comment il peut transporter la rondelle. Il a bien fait avec nous la dernière fois, et c’est la raison pour laquelle nous avons décidé de le rappeler», a résumé Therrien, qui a aussi confirmé que Alexei Emelin jouera pendant le périple trois matchs à l’étranger, mais pas samedi.

Après avoir tenté de mettre l’accent sur le rappel de Pateryn, Therrien a reconnu que Beaulieu vivait une période creuse. Son temps d’utilisation s’en est d’ailleurs ressenti lors des derniers matchs.

«C’est toujours le même défi pour un jeune joueur, c’est de garder son niveau de compétition, son niveau de jeu à un standard. Il connaît des hauts, il connaît des bas. Pendant une certaine période de temps, Nathan jouait de l’excellent hockey; en ce moment, c’est un peu plus difficile. C’est le lot des jeunes joueurs», a fait remarquer Therrien.

«J’ai été moyen dernièrement, a reconnu Beaulieu. Je ne joue pas autant depuis un certain temps (12:33, jeudi). Et je dois camper plusieurs rôles.»

Réagir à l’adversité

Après un mois de février où le Canadien a gagné neuf de ses 14 matchs, dont les quatre derniers, l’équipe vit sa première véritable période léthargique de la saison, avec un gain et deux revers en prolongation à ses six dernières sorties. Ce creux de vague survient au moment où l’équipe s’apprête à visiter les Islanders, qui ne sont plus la risée de la ligue, le Lightning de Tampa Bay, qui a mal fait paraître le Tricolore à leurs trois premières confrontations cette saison, et les Panthers de la Floride, qui s’accrochent à leurs espoirs de participer aux séries éliminatoires.

Le mot «adversité» a d’ailleurs circulé dans le vestiaire, et Max Pacioretty a admis que le terme était approprié. Mais il a rappelé que lui et ses coéquipiers avaient affronté de telles embûches avec brio auparavant.

«Nous avons déjà fait face à de l’adversité dans le passé, et la chose encourageante avec cette équipe, c’est que nous avons bien réagi. J’espère que le fait que nous nous sommes sortis de telles situations avant nous permettra de passer au travers.»

De son côté, Therrien sait par expérience que chaque saison sera marquée de périodes plus creuses que d’autres. Mais cette même expérience lui permet de croire que son équipe saura rebondir.

«Je n’ai jamais eu peur de l’adversité. Ça peut être bon, de l’adversité. C’est de la façon dont on réagit à l’adversité qui importe. Pour moi, c’est une question d’attitude, et j’ai confiance en notre groupe. C’est un groupe qui veut connaître du succès, qui a toujours pris les moyens pour connaître du succès, et je suis convaincu que nous allons retrouver ce niveau de compétition qui va nous permettre de connaître du succès.»

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