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Les tirs bloqués font le succès des Sénateurs

OTTAWA – Les Sénateurs d’Ottawa vous diront que leurs sacrifices jouent un rôle important dans la remontée qu’ils sont en train d’effectuer face au Canadien de Montréal.

En retard 3-0 dans la série, les Sénateurs ont signé deux victoires de suite et tenteront de niveler les chances, dimanche, au Centre Canadian Tire.

L’entraîneur-chef Dave Cameron affirme qu’il est inspirant de voir ses joueurs bloquer des tirs, encaisser les coups derrière les mollets en se rendant au filet, accepter les mises en échec, et jouer malgré les blessures.

«La raison pour laquelle cette équipe est sur une lancée, c’est qu’elle paye le prix, a déclaré Cameron. C’est un signe, du point de vue de l’entraîneur, que ton équipe est prête à gagner à tout prix. Vous voyez des gars se tenir droit devant les tirs frappés de P.K. Subban. Ils sont là et ils continueront d’être là. Ça fait partie des détails qui mènent à la victoire.»

Le courage de Jean-Gabriel Pageau, qui bloque les tirs de Subban à répétition, n’est pas passé inaperçu dans le vestiaire des Sénateurs.

«Ça soulève l’équipe, ça soulève le banc, a commenté Cameron. Il l’a fait en désavantage numérique lors du dernier match et il est revenu en souriant. Il a mal et il sourit, c’est ce que nous appelons jouer pour gagner.»

À la suite du match de vendredi, Subban a souhaité «la meilleure des chances» à Pageau en affirmant que son tir «allait être de plus en plus puissant». Pageau a répliqué: «Je me fous que son tir soit plus puissant. Je ne bougerai pas.»

Au cours de la saison régulière, les Sénateurs ont terminé au 25e rang au chapitre des tirs bloqués, une moyenne avoisinant les 13 tirs par match. Jusqu’ici en séries, ils maintiennent une moyenne de 20 par match et occupent le quatrième rang.

Pageau et les défenseurs Marc Methot et Mark Borowiecki mènent l’équipe avec un total de 14 chaque. Pageau et Frans Nielsen, des Islanders de New York, occupent le premier rang de la Ligue à ce chapitre chez les attaquants.

Le Québécois affirme qu’il y pense toujours à deux reprises avant de se jeter devant un tir, mais que son instinct a habituellement le dessus.

«Tu y penses toujours, a expliqué Pageau. Subban a un boulet, mais tu veux le bloquer pour l’équipe. Et l’équipe vient toujours en premier.»

Methot a déclaré que le fait de voir ses coéquipiers se sacrifier est contagieux, et force les autres à faire leur part également.

Même si les Sénateurs savent qu’il reste encore du travail à accomplir, ils affirment que leur confiance grandit au fur et à mesure que la série progresse.

«Nous savons maintenant que nous pouvons le faire, a dit Methot. Je ne veux pas dire que nous manquions de confiance au début de la série, mais vous ne savez pas comment les choses vont se dérouler, et quand tu es en retard 3-0, beaucoup de choses te passent par la tête.

«Ça démontre comment cette équipe n’abandonne jamais, comment nous sommes forts mentalement. J’aime nos chances.»

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