En dépit de la volatilité omniprésente, les Bourses européennes ont enregistré cette année une intéressante progression.
Depuis janvier, l’indice CAC 40 de Paris a bondi de 7,87 % (en €, ou de 1,01 % en $CA), alors que le DAX de Francfort s’est accru de 14,85 % (ou de 7,51 % en $CA).
À Londres, le FTSE 100 a gagné 3,82 % (en £, ou 3,43 % en $CA). Au cours de la même période, le S&P/TSX de Toronto a reculé de 0,74 %…
Aussi, plusieurs investisseurs se demandent s’il est temps d’acheter des titres européens. La réponse est non. Et voici pourquoi.
Certes, ces actions affichent un ratio cours-bénéfices attrayant. Mais il faut surtout retenir qu’elles se négocient actuellement à un prix inférieur de 25 % à celui des titres américains, ce qui témoigne de la fragilité de l’économie outre-Atlantique.
L’incertitude entourant la survie même de l’euro est encore trop importante. Le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, a assuré que tous les moyens seraient pris pour régler la crise. Mais aucune échéance n’a été fixée, et les modalités de l’intervention envisagée restent nébuleuses.
Comme on le sait, la crise des finances publiques a d’abord touché la Grèce, puis l’Italie, et maintenant l’Espagne. D’ici à ce qu’un plan global, musclé et efficace soit mis en place, nous recommandons la plus grande prudence.
Dès que la situation sera régularisée, les titres boursiers européens pourraient devenir très populaires : en raison de leur faible coût, ils offrent un fort potentiel de croissance.
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