Conscient de la menace environnementale, un garçon de 10 ans veut inciter ses concitoyens à participer à la marche des «mardis casseroles pour la planète», un mouvement spontané amorcé dans plusieurs quartiers de Montréal, dont à Ville-Émard.
Peu de temps après la marche du climat dans les rues de Montréal, des militants écologiques veulent poursuivre la mobilisation. Une façon de s’assurer que le message sur l’urgence de sauver la planète est bien entendu. Les manifestants tapent sur des casseroles comme lors de la grève étudiante en 2012.
«Nous étions seulement huit personnes lors de cette première manifestation le 15 octobre et j’espère qu’il y en aura davantage», mentionne Henri Boisseau-Ouellet, un élève de l’école de Dollard-des-Ormeaux.
Le garçon trouve important de marcher pour cette cause. «C’est un cadeau que l’on se fait et qu’on fait à la planète», ajoute-t-il d’un ton sage.
Gestes verts
Déjà, sa famille met en pratique ses valeurs environnementales en se déplaçant principalement à pied ou en vélo. Chez les Boisseau-Ouellet, les sacs de plastique sont bannis et on prône la réutilisation des contenants.
La famille privilégie l’achat en vrac de plusieurs items, dont le savon à vaisselle évitant ainsi la consommation de plastique. Henri Boisseau-Ouellet a commencé à supprimer la viande rouge de son alimentation. Ses parents disent non aux déplacements en avion pour leurs vacances.
L’élève du Sud-Ouest souhaite sensibiliser les différents paliers de gouvernement à la cause de l’environnement. Les dirigeants politiques, espère-t-il, vont peut-être enfin réagir à cette colère manifestée par les gens.
Entretemps, lui et ses parents invitent les gens à se donner rendez-vous au métro Monk, à 18h, les mardis. Beau temps, mauvais temps. Une marche d’environ 30 minutes.