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Un bénévole heureux de faire du transport médical

Le bénévole en transport médical, Claude Côté

Le bénévole en transport médical, Claude Côté

Claude Côté fait du transport médical plusieurs fois par semaine afin d’aider les plus vulnérables. Ce travail lui permet de faire de belles rencontres.

C’est après une longue carrière de contrôleur aérien qu’il a décidé de s’impliquer auprès du centre d’action bénévole L’Actuel. L’aspect social du travail lui manquait.

Il est tombé sur l’offre de transport médical par pur hasard. «J’étais en voiture et j’ai vu l’affiche, raconte l’homme de 69 ans. Ça m’a intrigué, donc je me suis dit que j’allais essayer ça.»

Depuis cinq ans maintenant, il adore ce qu’il fait. «Quand je vais reconduire quelqu’un, je reçois autant que je donne, explique-t-il. Ça m’apporte beaucoup de bonheur.»

Son travail consiste aussi à les accompagner une fois arrivés sur les lieux, attendre avec eux sur place puis les ramener à leur domicile.

Son rôle est donc également de soutenir, puisque les personnes plus stressées ou isolées peuvent se confier à lui. «Souvent, on est un de leurs seuls contacts extérieurs, soutient M. Côté. On essaie de les accompagner, de les écouter et d’apporter un peu de joie dans leur vie.»

Le chauffeur en retire également quelque chose. «Ça donne un sens à ce que je suis, explique-t-il. Et en plus je rencontre des gens extraordinaires.»

Bénévoles recherchés

Depuis le début de la pandémie, le centre d’action bénévole L’Actuel, qui offre le service d’accompagnement, peine à combler les postes désertés. Plusieurs bénévoles étant plus âgés, la peur de contracter le virus l’a emporté sur leur bonne volonté.

Au plus fort de la crise, Claude Côté était l’un des rares à continuer d’offrir ses services. «Avant la pandémie, on était à peu près 30, mais à un moment donné cet été, j’étais presque tout seul», avance-t-il.
Le délestage de certains rendez-vous médicaux non urgents a fait diminuer la demande. Cependant, alors que les médecins spécialistes rattrapent le temps perdu, les bénévoles tardent à revenir.

Cette situation est d’autant plus problématique à Vaudreuil-Soulanges, car les rendez-vous sont souvent à Montréal. La distance rend plus compliqués et plus dispendieux les déplacements des personnes n’étant pas en mesure de conduire eux-mêmes une voiture.

Des mesures ont été instaurées et limitent les risques de propagation du virus. Le passager s’assoit à l’arrière du véhicule et porte un masque, tout comme le conducteur.

La pandémie ne fait pas peur à Claude Côté. «Je considère que je ne risque pas plus d’attraper le virus dans la voiture qu’en faisant mes courses», dit-il.

Il continuera de faire de l’accompagnement aussi longtemps que la Santé publique le lui permettra.

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