Actualités

Les travailleurs immigrants réclament de meilleures conditions de travail

Rassemblement de travailleurs

Des immigrants ont participé à Montréal à un rassemblement organisé par le Centre des travailleurs et travailleuses immigrants (CTI).

Afin d’obtenir de meilleures conditions de travail, une centaine de personnes ont pris part samedi après-midi à un rassemblement organisé par le Centre des travailleurs et travailleuses immigrants (CTI), à Montréal.

Les participants ont profité de la Journée internationale des travailleurs et des travailleuses, qui se déroule ce dimanche, pour faire entendre leurs revendications devant la station de métro Parc, du quartier Parc-Extension.

«Les immigrants ont des problématiques spécifiques avec le marché de l’emploi, intimement reliées avec leur statut migratoire. La mission de notre centre est de les accompagner, surtout lorsqu’il y a une violation de leurs droits en milieu de travail», indique Cheolki Yoon, l’un des organisateurs de ce rassemblement.

Un grand nombre de personnes sont en attente d’une résidence permanente et s’inquiètent des longs délais de traitement des autorités fédérales.

«Avec un permis de travail fermé, on peut travailler pour un seul employeur. Cette situation est une source de grand stress pour eux. Ça les rend vulnérables et les abus des employeurs ne sont pas rares», explique Cheolki Yoon.

Le CTI, qui organise régulièrement des séances d’information afin de les épauler dans leurs démarches, réclame entre autres une hausse du salaire minimum à 18 $, un meilleur accès aux services publics et «davantage de souplesse dans le choix des permis de travail».

«Le centre m’a beaucoup soutenue. J’ai vécu des moments difficiles avec mon ancien employeur. Grâce à eux, j’ai obtenu un permis de travail ouvert qui me permet de travailler pour n’importe quel employeur, indique Audrey (nom fictif) qui souhaite garder l’anonymat. Ce cauchemar est terminé et je commence seulement à apprécier le Québec.»

«Nous sommes venus à ce rassemblement pour revendiquer le droit d’égalité pour tous. Nous voulons des salaires dignes et ne pas être obligés d’avoir deux boulots pour vivre. Depuis 6 ans, j’ai fait beaucoup de sacrifices», mentionne Bénédicte Carole Ze, originaire du Cameroun, qui a laissé ses enfants au pays. «Je viens tout juste d’avoir la résidence permanente. Je vais enfin commencer les démarches pour parrainer mes enfants afin qu’ils viennent au Québec.»

Les membres du CTI participeront à la marche officielle du 1er mai, au départ du square Cabot, à 13h.

Inscrivez-vous à notre infolettre et recevez un résumé, dès 17h, de l’actualité de Montréal.

Articles récents du même sujet

Exit mobile version