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Un agresseur sexuel contactait ses victimes via Tinder 

Après avoir procédé à l’arrestation de Samuel Moderie hier, accusé d’agressions sexuelles, le Service de police de la Ville de Montréal (SVPM) est à la recherche d’autres victimes potentielles qui auraient pu croiser le chemin de l’homme de 28 ans.

Les enquêteurs ont de fortes raisons de croire que l’individu aurait pu faire d’autres victimes. Le SPVM invite «toute personne qui aurait été victime ou qui connaît quelqu’un qui aurait pu être victime de Samuel Moderie» à communiquer avec les autorités afin de déposer une plainte officielle.

Samuel Moderie est un homme francophone à la peau blanche, qui mesure 1,78 m et pèse 80 kg. Il a les cheveux et les yeux bruns ainsi que des tatouages sur la poitrine et le bras droit.

L’homme aurait agressé sexuellement cinq femmes lors d’événements distincts entre juillet 2022 et janvier 2023. Il a comparu au palais de justice de Montréal aujourd’hui. Il fait face à des chefs d’accusation d’agressions sexuelles et d’administration de substance délétère. L’homme demeure détenu.

Piégées sur des sites de rencontre

Samuel Moderie utilisait des sites de rencontre pour piéger ses victimes. Il se rendait à leur domicile et leur administrait de la drogue. Une fois ces dernières inconscientes, il les agressait sexuellement avant de dérober leurs biens.

De tels événements se seraient produits à Montréal, McMasterville et Saint-Jérôme, selon le SPVM. L’agresseur a été arrêté grâce à un effort collectif des enquêteurs de la Section des agressions sexuelles SPVM, de la Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent, du Service de police de Saint-Jérôme et de la Sûreté du Québec.

La GESC mobilisée

Puisque plusieurs victimes sont impliquées dans cette affaire, la structure de gestion des enquêtes sur les crimes en série (GECS) a été mobilisée.

«Il s’agit d’une structure de commandement unifiée au sein de laquelle les services de police québécois travaillent en partenariat afin d’identifier les crimes commis par des prédateurs et de procéder à leur arrestation», détaille le SPVM. La structure de gestion des enquêtes sur les crimes en série est coordonnée par la SQ.

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