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Un nettoyage de graffitis qui coïncide avec le Grand Prix

Le nettoyage de graffitis se fait en utilisant de l'eau à pression ou une peinture au latex qui convient au matériel des structures.

Les équipes du ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) sont en mode nettoyage des graffitis dans le secteur de l’échangeur Turcot cette semaine. Bien que cette opération coïncide avec le Grand Prix du Canada se tenant à Montréal de vendredi à dimanche, le MTMD soutient qu’il s’agit du fruit du hasard puisqu’elle s’inscrit dans son horaire de nettoyage annuel.

Le MTMD précise que la responsabilité de l’entretien du muret près du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) reviendra sous peu à la Ville de Montréal puisque le contrat liant le MTMD à son entretien se termine ce mois-ci.

«Nos équipes à l’interne qui nettoient les structures le font chaque année, du mois d’avril jusqu’au mois d’octobre, et ce, deux fois par année sur chacune des structures à Montréal, explique le porte-parole pour le MTMD, Louis-André Bertrand. Pour ce qui est du nettoyage des graffitis sur le mur multiétage de l’échangeur Turcot comme relayé dans le Journal de Montréal, c’est une coïncidence puisque c’est notre dernière opération avant de céder la responsabilité du mur à la Ville de Montréal.»

Le MTMD ajoute qu’il est impossible de retirer tous les graffitis de Montréal en une semaine, et que ces derniers reviendront toujours sur les murs, malgré le fait que cet acte soit illégal et malgré tous les efforts déployés dans le nettoyage. Le MTMD soutient cependant qu’il se mobilise plus rapidement pour retirer les propos haineux sur les murs en comparaison des tags et autres graffitis, les retirant souvent dans la même semaine.

Des techniques adaptées

L’eau à pression et une peinture au latex sont les deux techniques utilisées pour nettoyer les graffitis. La peinture est utilisée sur certaines structures plus anciennes puisqu’elles sont fabriquées avec un matériel qui réagit mieux à cette méthode.

«Ces deux méthodes différentes ne sont pas nécessairement plus efficaces l’une que l’autre puisqu’elles dépendent du matériel de la structure. Aussi, on essaie de favoriser la végétation près de nos structures, car elle aurait un effet dissuasif puisque les gens qui font des graffitis n’en feraient pas sur des plantes.»

Le nombre de signalements de graffitis à Montréal a augmenté de 237% entre 2019 et 2022 alors que plusieurs dénoncent la dégradation visuelle de Montréal.

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